Tenant une conférence de presse en cette occasion, la ministre congolaise du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan-Nonault a souligné que « la désignation du Congo pour abriter cette troisième réunion remonte à la deuxième réunion des partenaires de l’initiative globale sur les tourbières (IGT) qui s’était tenue du 15 au 17 mai 2017 à Jakarta en Indonésie ».
Au total, ce n’est pas moins de 100 participant issus de divers horizons qui prendront part à cette rencontre internationale. Selon les organisateurs, la rencontre ambitionne d’accroître la sensibilisation sur l’importance à l’échelle mondiale des tourbières de la cuvette centrale située entre les deux Congo, de mettre en place des stratégies ou politiques pour mieux gérer les tourbières, après avoir pris connaissance des défis environnementaux liés au changements climatique.
Pour rappel, les tourbières sont les zones humides couvertes par des tourbes contenant des masses de carbone. Leur absence favorise les émissions de gaz à effet de serre, présentant ainsi un grand danger pour l’environnement. Des scientifiques avaient découvert le plus vaste ensemble de tourbières tropicale au monde situé entre les deux Congo. La superficie totale de cet ensemble est de 145 500 km. Il disposerait d’une quantité d’environ 30 milliards de tonnes de carbone, selon les scientifiques.