C’est ce qui ressort d’une déclaration conjointe par la Haute-Représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-présidente de la Commission européenne, Mme Federica Mogherini et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita.
Cette déclaration intervient quelques heures seulement après l’arrêt rendu ce jour par la Cour de Justice de l’Union Européenne au sujet de l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union Européenne. La nouvelle décision de la cour de justice de l’UE avait estimé que l’accord de pêche conclu entre l’UE et le Maroc n’est pas applicable aux eaux adjacentes de la région du Sahara marocain. Territoire objet d’un conflit qui dure depuis plusieurs années entre le Royaume et le POLISARIO.
Selon la justice européenne, l’inclusion du territoire dans le champ d’application de l’accord de pêche “enfreindrait plusieurs règles du droit international, notamment le principe d’autodétermination”, explique la Cour dans un communiqué accompagnant la décision.
La nouvelle décision qui va à l’encontre des intérêts stratégiques aussi bien du Maroc que de l’UE ne semble pas plaire aux hautes instances de l’Union. En effet, la déclaration conjointe avec les responsables marocains souligne que « Fortes de cet esprit et de cette confiance renouvelée, les deux parties confirment la richesse et la vitalité des relations entre l´Union Européenne et le Maroc et leur plein attachement au développement continu de ces dernières dans tous les domaines d’intérêt mutuel ».
Les deux parties réaffirment leur soutien au processus des Nations Unies et appuient les efforts du Secrétaire Général afin de parvenir à une solution politique définitive de la question du Sahara.