Le rendez -vous de la fête du travail ,chaque premier jour du mois de mai, est un moment sublime de célébration des « forces vives de la Nation »,dans une ambiance de fête, et de communion fraternelle ,avec un cachet spécifique ,dont le pays du président poète ,a le secret.
2023 n’a pas fait exception dans une sérénité post-Covid retrouvée, dans un pays qui a fait face à l’épreuve d’une manière remarquable ,saluée dans le monde entier.
Même si, une autre crise secoue la planète ,avec les conséquences économiques de la guerre en Ukraine, avec l’inflation, la flambée des prix, notamment des denrées de première nécessité.
Ce débat ne pouvait être occulté par les leaders syndicaux sénégalais qui ont remis, comme chaque année ,leurs cahiers de doléances au chef de l’Etat ,Macky Sall ,au cours d’une cérémonie, marquée du sceau de la courtoisie ,de la franchise et de la volonté de défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs.
Le dialogue entre l’Exécutif et les organisations syndicales,naguère théorisé sous le vocable de la « participation responsable »,est permanent au Sénégal.
Il est cependant mis en exergue, à l’occasion de la rencontre au sommet du premier Mai, quand le président de la République reçoit les Cahiers de doléances des leaders des multiples organisations syndicales qui mènent leurs activités librement.
Ces derniers ont salué les efforts exceptionnels de l’Etat, pour faire face à la flambée des prix et à l’inflation ,avec diverses mesures pour imposer des baisses et aussi pour augmenter les salaires.
Des subventions importantes directes ou indirectes ,avec des ajustements fiscaux, entre autres, ont permis d’atténuer les chocs, de soulager les populations et les travailleurs des secteurs formel et informel.
C’est pourquoi, tout en mettant en avant d’autres revendications salariales ,notamment, les syndicalistes ont su raison garder.
Parce qu’ils savent que le Président Macky Sall sait écouter, négocier et respecter ses engagements, mûrement réfléchis.
Ainsi les crises entre syndicats et gouvernement se résolvent toujours par le dialogue ,dans un pays démocratique, respectueux des droits des travailleurs, où, en vérité, la pratique du dialogue est un art de vivre.
Le 1 er Mai a donc un parfum agréable au pays de la Téranga,où il est synonyme de défilés colorés ,de repas partagés entre camarades, en habits de fête.
Sans oublier les pancartes qui affichent publiquement les revendications des travailleurs.
La bonne humeur n’exclut pas la fermeté et les discours de vérité, entre le chef de l’Etat et ses hôtes syndicalistes.
On le voit, dans ce domaine aussi, le modèle sénégalais est « une exception positive ».
`Tous ceux qui ont arpenté les rues de Dakar ,ce jour et des 13 autres capitales régionales du Sénégal, ont constaté que c’était jour de fête, partout, sur le territoire national.