Invité lors de la cérémonie officielle d’ouverture du CHAN (Championnat d’Afrique des Nations) le 13 janvier à Alger, Zwelivelile Mandla Mandela a appelé à soutenir les séparatistes du Front Polisario. Ces propos ont relancé la crise diplomatique entre Rabat et Alger. En réponse, la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé qu’elle allait diligenter une enquête.
Le discours du petit-fils Mandela, le 13 janvier lors de la cérémonie d’ouverture du CHAN à Alger, continue de défrayer la chronique. Zwelivelile Mandla Mandela, petit-fils de Nelson Mandela, icône Sud-africaine de la lutte contre l’apartheid, a appelé à « lutter pour libérer le Sahara occidental de l’oppression ». Fervent partisan des séparatistes sahraouis du Front Polisario, il a qualifié ce territoire de « dernière colonie d’Afrique ».
Quelques instants après le discours, la fédération marocaine de football (FRMF), avait demandé à la CAF, basée au Caire, d’ « assumer toute la responsabilité face à ces transgressions flagrantes qui n’ont aucun lien avec les principes et valeurs du ballon rond ». Dans son communiqué, la FRMF a par ailleurs dénoncé des « propos racistes » anti-marocains prononcés dans le stade lors de la cérémonie d’ouverture.
La CAF « fera part de ses conclusions en temps opportun », indique l’institution dans un communiqué. La confédération africaine affirme dans l’immédiat que « ces déclarations politiques ne sont pas celles de la CAF (…) en tant qu’organisation politiquement neutre ». En conséquence, elle s’engage à « mener des investigations pour établir si et dans quelle mesure » ces déclarations « violent les statuts et règlements de la CAF et de la FIFA ».
Après un bras de fer, le Maroc a décidé vendredi de ne pas envoyer son équipe U23 disputer le CHAN. La sélection marocaine n’a pas reçu en temps voulu l’autorisation d’Alger de s’y rendre en avion. Alger a fermé le 22 septembre 2021 son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains après avoir rompu ses relations diplomatiques avec Rabat.