Les « gesticulations et agitations » de l’Afrique du Sud reflètent son «incapacité à agir sur le dossier », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. Le président Ramaphosa a affirmé mardi que son gouvernement soutenait « sans état d’âme » la République arabe sahraouie (RASD).
Le Maroc a fustigé jeudi les « gesticulations et agitations » de Pretoria sur le territoire disputé du Sahara occidental en réaction au soutien du président sud-africain Cyril Ramaphosa aux séparatistes sahraouis du Front Polisario.
Les « gesticulations et agitations » de l’Afrique du Sud reflètent son « incapacité à agir sur le dossier », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita.
« Qu’un torchon ou un tapis rouge ait été dressé n’altère en rien le dossier mais exprime plutôt l’incapacité à influer », a rétorqué Bourita lors d’un point de presse à l’issue d’un entretien avec son homologue belge Hadja Lahbib, en visite de travail à Rabat.
« Une solution basée sur la légitimité internationale, et qui distingue un Etat d’une milice, un drapeau d’un torchon, c’est ce que les gens attendent d’un pays crédible », a estimé le chef de la diplomatie marocaine, accusant l’Afrique du Sud de se retrouver du mauvais côté de l’histoire ». « Le Maroc continuera à défendre ses intérêts, et à user de tous les moyens en sa possession », a-t-il ajouté.
Le président Ramaphosa a affirmé mardi que son gouvernement soutenait « sans état d’âme » la République arabe sahraouie (RASD), auto-proclamée en 1976 par le Polisario, lors d’une visite à Pretoria du chef des séparatistes, Brahim Ghali.
Le Conseil de sécurité de l’ONU doit voter le 27 octobre pour prolonger le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) sur la base d’un rapport de l’Envoyé personnel du secrétaire général Antonio Guterres, Staffan de Mistura.