La nouvelle version du décret anti-immigration du président Donald Trump visant les pays suivants : Iran, Tchad, Vénézuela, Corée du Nord, Somalie,Libye et Syrie est approuvée par la Cour Suprême des USA. Elle entre donc en application malgré deux actions judiciaires en cours pour le bloquer.
Toutefois la décision de la plus haute juridiction fédérale américaine devrait réconforter Trump. Ses soutiens affirment maintenant qu’il ne s’agit plus d’un « décret anti-musulmans » dans la mesure où des pays comme la Corée du Nord et le Vénézuela sont pris en compte.
Le problème est que Trump lui-même l’avait revendiqué comme tel pendant sa campagne électorale et avait essayé de le faire. Il avait échoué face à la détermination de plusieurs Etats. Cette fois ci, la Cour Suprême lui donne le feu vert avec sa majorité conservatrice. Ce choix est contraire aux valeurs que défend l’Amérique et va se révéler désastreux pour les intérêts du pays.
Si les petits pays concernés comme le Tchad, le Yemen, la Somalie ou encore la Corée du Nord ne pèsent pas lourd dans la balance ; l’Iran, par exemple n’est pas dans cette catégorie. La Libye et la Syrie sont actuellement déchirées par la guerre mais le potentiel de la première reste très important. Tout comme la position géostratégique de la seconde où les russes sont bien implantés.
Trump s’enfonce dans l’idéologie pour faire plaisir à sa base raciste et anti-musulmane. Mais il n’ose pas aller jusqu’au bout de sa logique en ostracisant par exemple l’Arabie Saoudite, l’Egypte, les EAU.
Il a fait son premier voyage en Arabie Saoudite pour engranger des centaines de milliards de dollars de contrats pour les compagnies américaines. C’est dire qu’il fait du cinéma et, comme acteur il est vraiment nul. Comme homme d’Etat aussi. Il continuera à faire des dégâts tant qu’il sera à la Maison Blanche. Hélas !