Uhuru Kenyatta est officiellement réélu à la présidence de la république du Kenya. Ainsi en a décidé la cour suprême ce jour.
La validation de la réélection de Kenyatta pour un deuxième mandat aura été difficile et compliquée. Et la cour suprême est responsable de cette situation déplorable car elle osé annulé le premier scrutin. Sans rien décider pour le second qui a été boycotté par le leader de l’opposition Raila Odinga. Dès lors le succès du président en place ne faisait plus l’ombre d’un doute.
Les juges de la cour suprême devront répondre de leurs actes pour avoir plongé le pays dans une situation confuse qui n’aura accouché de rien d’autre que du même verdict que le scrutin annulé. Pourquoi donc avoir joué les incorruptibles si ce n’était que pour s’aplatir après les menaces de Kenyatta et la remobilisation de ses troupes ?
Ce nouveau verdict met fin à la bataille légale mais laisse intactes les stigmates dans la société et le volcan politique Kenyan est toujours en éruption. Si Odinga continue à rejeter le verdict des urnes ; les violences vont se poursuivre dans le pays.
Lors du premier scrutin Kenyatta avait prononcé un discours d’apaisement et avait invité ses rivaux à la table des négociations. Que va-t-il faire cette fois ?