Le président kenyan en place est élu pour un deuxième mandat consécutif. Il a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 8 août avec 54,27% des voix contre 44,74% des voix à Raila Odinga par la commission électorale.
Les allégations de piratage informatique et de fraude ont été battues en brèche et rejetées par tous les observateurs internationaux. Pour la quatrième fois Odinga échoue dans sa tentative de conquérir le pouvoir. Et comme pour ses deux dernières tentatives perdues Odinga a dénoncé des fraudes qui l’auraient empêché de triompher.
La vérité est qu’Odinga a été battu à plate couture par un adversaire qui a un bilan positif à la tête d’un pays qui est la première puissance économique de l’Afrique de l’Est. Il devrait donc accepter sa défaite et épargner à ses concitoyens des violences inutiles.
À 72 ans il a intérêt à donner un exemple de lucidité à la jeunesse et à ne pas sortir de l’histoire politique du Kenya par la petite porte. Vainqueur rassembleur, Kenyatta a félicité l’opposition dans son discours tout en retenue. Pourtant sa victoire est éclatante et ne souffre d’aucune contestation sérieuse. Autrement les observateurs neutres l’auraient fait remarquer.
Être démocrate c’est aussi savoir s’incliner quand le verdict des urnes est défavorable.