Les forces de sécurité nigérianes ont réussi l’exploit de libérer 340 élèves nigérians, 6 jours après leur rapt par les terroristes de Boko Haram. C’est un bon point pour le régime du président Buhari qui a évité l’enlisement, en agissant vite et de manière efficace. Sans effusion de sang ! Mais il reste un nombre indéterminé d’élèves encore détenus par les jihadistes. Ces derniers avaient affirmé tenir entre leurs mains 520 élèves. Ce chiffre n’est pas vérifiable, même si le nombre total de potaches pris en otages dépasse le chiffre de 400, selon de nombreuses sources crédibles.
Les autorités de l’Etat de Katsina à qui seront remis les garçons libérés vont pouvoir les interroger pour recueillir des informations fiables. Il faut aussi craindre pour la vie des élèves encore entre les griffes des terroristes qui, face à l’échec de ce qui semblait être leur « coup le plus spectaculaire », pourraient commettre l’irréparable.
Toutefois, s’ils faisaient cela, ils seraient définitivement rejeté par les populations. Boko Haram peut-il courir un tel risque ? On peut en douter car cette organisation terroriste cherche aussi à séduire les populations et, surtout les jeunes désespérés et révoltés, pour e faire des recrues intrépides. Ce qui se joue au Nigéria concerne le monde entier car ces « enfants criminels » de la cause jihadiste nihiliste sont des monstres capables de toutes les ignominies, partout dans le monde.
Les actions terroristes qui ensanglantent le monde sont suffisamment terrifiantes qu’elles doivent fédérer toutes les consciences humanistes et démocrates contre leurs auteurs dévoyés. Il faut donc féliciter le régime nigérian et l’encourager à redoubler d’efforts pour abattre Boko Haram. C’est possible à condition d’en faire une priorité nationale et de mobiliser les moyens nécessaires pour atteindre cet objectif fondamental pour assurer la survie de l’Etat fédéral nigérian.