C’était impossible, il l’a fait. Avec « de l’audace, encore de l’audace et toujours de l’audace » comme Danton le préconisait.
AC en était convaincu et a traité comme ils le méritaient tous les réactionnaires de la politique française, les jaloux, les mesquins, les nostalgiques qui, ce jour, n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.
Comme il l’avait annoncé et théorisé, Macron a marché depuis un an, a rencontré les Français dans tout le pays, les a convaincus et a conquis l’Elysée.
Le score est sans appel : plus de 65% !
Ceux qui ont espéré, dans leurs rêves les plus fous que Marine Le Pen, héritière de Jean-Marie et du Front national pouvait se faire élire sont dans la honte. Le peuple français, dans sa majorité, ne votera jamais pour le racisme doublé d’incompétence et de petitesse. Le Front national n’avait aucune chance et a, encore été humilié.
Les analystes les plus perspicaces ont toujours affirmé qu’en France la révolution est souvent préféré à la réforme comme mode le plus efficace de transformation politique.
Macron l’a compris, a écrit un livre intitulé : « Révolution » qui a été un succès de librairie et une arme politique pour tout bousculer. Au bout du compte son choix de refuser la division irréductible de la gauche et de la droite a été payant. Il a osé se déclarer ni de gauche ni de droite.
Peu y croyait mais ont marché depuis Amiens(250 personnes au départ) pour voir grossir leurs rangs et faire basculer le pays dans une ère nouvelle. Parce que les français rejettent ces mêmes visages de gauche et de droite qui se succèdent au pouvoir et continuent d’enfoncer l’Hexagone dans l’abîme du chômage et de l’endettement. Sans être capables de relancer la croissance et de donner de l’espoir aux jeunes.
C’est cette impasse politique et économique et cette propension des politiques à faire des promesses depuis 30 ans pour ne pas les respecter qui révoltent les citoyens. Qui ont décidé de faire la révolution avec le leader d’en marche.
Macron a su faire le bon diagnostic et s’est engagé dans la bonne voie pour rassembler une majorité plurielle. Qui renouvelle la classe politique tout en gardant des hommes et des femmes d’expérience. Maintenant qu’il a réussi l’exploit il a déclaré, dans son premier discours de président élu qu’il allait respecter ses engagements.
Il a rappelé que les français « étaient les héritiers d’une grande histoire et d’un message humaniste ». Il ne se laissera arrêter par aucun obstacle. Il va œuvrer pour « apaiser les peurs » et faire retrouver à ses compatriotes « l’esprit de conquête ».
Vainqueur au premier comme au deuxième tour, Emmanuel Macron a encore un combat important à mener pour obtenir une majorité législative. Les français qui cohérents devraient lui faciliter la tâche. Mais rien n’est garanti avec plus de 25% de taux d’abstention et plus de 8% de bulletins blancs.