L’épreuve de force entre le régime Condé et le FNDC (front de résistance pour la défense de la Constitution) est engagée dans de nombreuses localités à travers la Guinée. Dans la capitale des échauffourées sont constatées entre jeunes et forces de l’ordre qui se battent à coups de pierre.
La député Gjessira Traoré a été interpellée à l’intérieur du pays où elle menait une action de sensibilisation contre les élections jumelées des législatives et du référendum constitutionnel.
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Le rendez-vous électoral du 1er mars sera décisif car Condé veut imposer coûte que coûte sa réforme constitutionnelle pour arracher un troisième mandat que lui interdit la loi. L’homme est un dictateur qui ne reculera devant rien. Seule la force pourrait contrarier sa stratégie jusqu’auboutiste.
Pour calmer les esprits du côté de la communauté internationale, il joue la carte des lobbies financiers comme en atteste l’octroi du marché de la gestion de l’aéroport de Conakry, pour les 25 prochaines années à ADP.
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D’autres carottes seront offertes si nécessaire pour faire passer la pilule qui rend amnésique sur les questions de démocratie et de respect des droits de l’homme. La Guinée est déjà passée par ce chemin tortueux. Tout dépendra de la volonté des « résistants » du FNDC et de leur détermination à relever le défi Condé.
Si le sang coule, la communauté internationale sera obligée, à un moment ou un autre, d’intervenir avec vigueur. Carottes ou pas ! Pour l’heure la Guinée vit des moments difficiles et le peuple souffre. Un seul homme est responsable de cette situation :Alpha Condé un assoiffé de pouvoir qui défie le monde entier.
