Trump a répondu à la provocation iranienne, suite à l’assaut lancé contre l’ambassade américaine à Bagdad : il a fait éliminer le stratégiste numéro un de l’armée persane, Quasseem Souleimani. Une frappe de drone l’a ciblé en Irak et le Pentagone a signé l’opération. Publiquement, avant que Trump ne s’en félicite, par un tweet.

Les autorités iraniennes qui affirmaient que « Trump ne pouvait rien faire » ont appris, à leurs dépens, que tel n’était pas le cas. Elles avaient oublié que les USA sont la première puissance militaire du monde et la première économie, également. Elles promettent de se venger, et il faut prendre cette menace, très au sérieux.

Trump a décidé l’envoi de troupes supplémentaires au Moyen-Orient et demandé à ses concitoyens de quitter l’Irak. Il avait déjà envoyé des forces spéciales protéger l’ambassade américaine à Bagdad. Ainsi une guerre d’un genre particulier est déclarée ; tous les coups sont permis. La tension, vive, fait craindre le pire, même si chacun des protagonistes/belligérants sait jusqu’où ne pas s’aventurer.

Toutefois, un acte de bravade iranien semble inéluctable et, vraisemblablement prendra une forme terroriste. D’où la terrifiante incertitude qui règne en Irak, avec l’injonction faite par Washington à ses citoyens de quitter le pays, Immédiatement ! Les travailleurs américains des compagnies pétrolières sont déjà dans les aéroports.

La mort du Général Souleimani, un héros national iranien déclenche donc un tsunami géopolitique dont l’onde de choc est imprévisible. Téhéran a des satellites et des affidés en Irak, pays majoritairement chiite, au Liban avec le Hezbollah, en Syrie et au Yemen qui peuvent être actionnés à tout moment.

Pour commettre des attaques contre des Américains et des Occidentaux, en général. Si quelque chose se produit rapidement et que la signature soit évidente, Trump va encore frapper. Il n’aura pas le choix, car il est un chef de guerre en campagne électorale.

La situation volcanique du Moyen Orient lui donne l’opportunité de faire de la diversion à Washington où le procès en destitution le concernant va entrer dans une phase décisive. Même si, il n’a aucune raison de craindre un vote de destitution au Sénat, contrôlé par les Républicains.

Le théâtre du Moyen-Orient va encore servir, comme avec la Tempête du désert et le Bouclier du désert, d’écran de fumée aux joutes politiques américaines internes. Sur une échelle moins grande, cette fois-ci, mais l’économie mondiale pourrait en prendre un coup, le prix du pétrole pouvant grimper.

Les menaces terroristes, se développer et susciter des reflux, notamment an niveau touristique, dans certains pays vulnérables. Le Moyen Orient et l’Afrique du Nord seraient touchés, avec l’envoi programmé de troupes turques en Libye. Un brasier est allumé par Trump qui a fait un choix politique et militaire contre l’Iran.

Clausewitz affirme que « la guerre est le prolongement de la politique, par d’autres moyens ». Il a raison, mais Foucault, aussi a raison de retourner la phrase : »la politique est le prolongement de la guerre. »

Une épreuve de puissance est en cours. Avantage Trump, pour le moment !

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