Nommé au sein du Conseil de l’Organisation de l’Aviation civile Internationale (OACI) il y a moins de six mois, M. Salvatore Sciacchitano. le tout nouveau Représentant de l’Italie aurait dû repousser sa candidate à plus tard.
En effet, l’importance du poste de Président du Conseil de l’OACI nécessite et exige une certaine expérience et un vécu avéré au sein de la structure. Pourtant, le cas du candidat de Kirghizstan Bakhyt Dzhunushaliev qui lui, n’a pas la moindre idée du fonctionnement de l’OACI, est plus absurde ! En face de ces deux novices, on retrouve un challenger costaud. Il s’agit du Capitaine Aysha Al-Hameli des Émirats arabes unis.
Nommée représentante de son pays au Conseil de l’OACI, Mme Aysha Al-Hameli totalise dans la structure, plus de dix ans d’expérience, sans compter les différentes et stratégiques positions qui furent les sienne au niveau de l’Organisation.
Aysha Al-Hameli est une pionnière. Elle a commencé tôt dans l’aviation civile et, à l’âge de 16 ans, elle est devenue déjà la première femme pilote des Émirats arabes unis. Sa carrière académique, technique et administrative a été riche et impressionnante. C’est en 2009, qu’elle a été nommée première représentante des Émirats arabes unis au Conseil de l’OACI, devenant du coup, la plus jeune représentante-pays au sein du Conseil de l’Organisation de l’Aviation civile internationale.
Depuis cette date, elle n’a plus jamais quitté cette haute fonction. Elle est maintenant l’un des membres du conseil les plus expérimentés et les plus respectés.
Elle a eu au sein du Conseil, de nombreuses et illustres réalisations. Elle a ainsi été première vice-présidente, Présidente du Groupe de mise en œuvre et de planification stratégique ; Présidente du comité des ressources humaines, et présidente du Groupe de travail sur les mesures axées sur le marché mondial politiquement sensible.
En outre, elle a travaillé dans les coulisses pour initier de nombreuses autres politiques dans l’Organisation, telles que la planification stratégique et la gestion des performances, dont le but était d’améliorer la gouvernance et l’efficacité de l’Organisation.
Elle a également travaillé à la révision du Code de service de l’OACI, à la nomination de cadres supérieurs à l’OACI, à la planification de la succession et a plaidé en faveur d’une représentation géographique et de la parité hommes-femmes au sein de l’OACI. Elle a été l’un des fondateurs et contributeurs de l’initiative phare de l’OACI : « Pas de pays laissé pour compte » !
Devant un background aussi impressionnant, de nombreux observateurs avertis, estiment que les candidatures de Salvatore Sciacchitano et de Bakhyt Dzhunushaliev, à défaut d’être ridicules, sont en tout cas manifestement prématurées.