On peut comprendre la volonté farouche de revenir au pouvoir d’Idrissa Seck. Et si cette fois-ci, les Sénégalais le voulaient comme président ?
De l’argent à flots
Le pouvoir, c’est de l’argent à flots. Qu’on en juge par les mouvements de 744 645 euros – soit un peu moins de 500 millions de FCFA – qui ont été enregistrés dernièrement sur son compte, en exactement 5 opérations.
S’il dépose ou fait déposer, Idrissa Seck fait aussi des virements pour un total de 613 607 euros – soit plus de 400 millions de FCFA.
Il investit même dans les titres boursiers comme Euro Stoxx 50 pour 203 000 euros – soit plus de 130 millions de FCFA -, et en homme prévoyant se verse 98 500 euros – soit près de 65 millions de FCFA – sur son compte courant.
Dépôts et transferts d’argent en cascade
La vérité oblige de préciser que tout a commencé en Juin 1999 avec, en l’espace d’un an et trois mois – jusqu’en septembre 2001 – des dépôts en cascade sur son compte par l’ancien premier ministre sénégalais : 1 200 000 FF en espèces – 120 millions de FCFA – : 586 637 FF – 58 663 700 FCFA – par virement de la Midland Bank, 499 000 FF – 49 900 000 FCFA -, 499 500 FF, un virement reçu de Genève – soit 49 950 000 FCFA.
Idrissa Seck a en outre émis 29 chèques et transféré des fonds pour un montant de 770 203 FF – soit 70 702 O30 FCFA.
Mystère sur cette richesse soudaine
Une question s’impose : d’où vient tout cet argent ? La Rédaction d’Afrique Confidentielle fait ici grâce de nombreux détails.
Pour ce qui est d’une gestion vertueuse des finances de l’Etat, il sera donc difficile au candidat Seck, déjà en campagne, de s’en prévaloir. Sauf s’il éclairait la lanterne de ses concitoyens sur cette richesse soudaine.