1. Le Covid-19 au Sénégal

Le Sénégal n’a pas été épargné par la grave crise sanitaire qui bouleverse actuellement le monde. Depuis le 02 mars 2020 date de l’apparition du premier cas de Covid-19 confirmé, le Sénégal compte, à ce jour, 37 254 cas et 990 décès. Cependant, comparé à de nombreux pays en particuliers parmi les plus développés, le Sénégal a été jusqu’à maintenant relativement épargné et le pays a montré une capacité de résilience forte. Pourquoi y a-t-il eu moins de décès au Sénégal ? Est-ce parce que la population sénégalaise est majoritairement jeune ? Est-ce parce que les africains de façon générale sont déjà mieux immunisés ? A ce stade, aucune étude scientifique n’apporte de réponse.

Si le désastre sanitaire en Afrique, prédit par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) au début de la crise n’a pas eu lieu, force est de constater que l’économie a été très fortement affectée. Le Sénégal qui affichait, avant la crise, un taux de croissance de 6% et qui tablait sur 7% en 2021, n’est qu’à 1% actuellement. Il ne s’agit pas d’opposer la santé et l’économie, mais au contraire il faut comprendre que sans la santé, il n’y a pas de développement économique possible. La forte mobilisation du gouvernement face à cette crise d’une violence inouïe, sonne l’avènement d’un temps nouveau, un temps donné à la priorité à la santé des sénégalais.

2. La santé des populations passe par un secteur pharmaceutique assaini 

Environ 15% des médicaments vendus dans le monde sont des faux, un taux qui atteint jusqu’à 70% en Afrique. Plus 700 000 personnes décèdent chaque année de la consommation des faux médicaments et le trafic de faux médicaments a cru de 300% depuis 2007 selon l’OMS. Voilà les tristes données du problème de la circulation des faux médicaments. Ainsi, il n’est pas exagéré de dire que les faux médicaments sont la cause d’une pandémie pire que celle du Covid-19! Le phénomène est certes mondial mais plus de la moitié des signalements proviennent de l’Afrique subsaharienne dont la faiblesse de la gouvernance des systèmes de santé facilite le trafic des mafieux.

Face à ces chiffres alarmants, le constat est clair et des nouvelles mesures urgentes s’imposent ; il faut agir vite avec des nouvelles technologies de rupture disponible pour la traçabilité et la lutte contre la contrefaçon.

3. BlockPharma, une solution technologique opérationnelle efficace et qui ne coûte pas cher !

Les nouvelles technologies et en particulier la blockchain offrent des outils révolutionnaires pour faire face à ces nouveaux défis. Le secteur de la pharmacie peut ainsi lutter de façon plus efficace contre la contrefaçon, améliorer sa chaine d’approvisionnement, rétablir une relation de confiance entre les pharmacies et leurs clients mais aussi entre les pouvoirs publics et les citoyens. La société Crystalchain, leader sur le marché se positionne sur ces pistes en posant les premiers jalons de l’usage de la blockchain dans le domaine de la santé.

BlockPharma, marque de la société Crystalchain est une plateforme de traçabilité des médicaments et de lutte contre la contrefaçon. Son objectif est de retracer tout le circuit d’importation et de distribution des médicaments avec transparence et précision et ainsi permet de lutter contre la circulation des faux médicaments. C’est une solution technologique opérationnelle accessible à un coût modeste.

Les États africains et le Sénégal en particulier devraient adopter en urgence une solution de ce genre et instaurer une réglementation pour demander aux importateurs de médicaments, publics et privés, de justifier la provenance de leurs médicaments. Ainsi, une première bataille pourra être gagnée face aux réseaux mafieux, avant de gagner la guerre pour la santé des sénégalais.

 

Par: Oumar DIOP, Responsable lutte contre les faux médicaments en Afrique pour Crystalchain et Pierre ACHACH, Co fondateur de Crystalchain