Des exercices de simulation d’attaques terroristes ont débuté lundi sur différents sites sensibles à Ouagadougou, où se tient le plus grand festival de cinéma africain, le Fespaco.
Ces exercices, menés avec des experts américains, vont permettre de « tester nos dispositifs face aux menaces d’actions terroristes », selon le ministère burkinabé de la Sécurité.
Sur le site de l’Université de Ouagadougou 2, situé à la périphérie nord de la capitale, l’exercice consistait en une attaque terroriste fictive par un « commando de terroristes ayant fait usage d’engins explosifs ».
Trois autres exercices sont prévus jusqu’au 28 février, dont un au palais des sports de Ouagadougou 2000 (6.000 places), qui abritera la cérémonie de clôture de la 26e édition du Fespaco qui s’achève le 2 mars.
Depuis les attaques de mars 2018, les forces de l’ordre s’entraînent régulièrement sur différents sites sensibles comme des bâtiments administratifs, les écoles et des enclaves diplomatiques.
Les habitants de Ouagadougou restent marqués par trois attaques en trois ans contre la capitale, de 2016 à 2018, ayant fait au total près de 60 morts. Les deux premières avaient visé des hôtels et restaurants fréquentés particulièrement par des Occidentaux.
Deux commandos avaient perpétré la troisième, le premier avait dévasté l’état-major général des armées, le deuxième avait attaqué l’ambassade de France.