Le grand marché de Madina, à Conakry, a été ravagé par un incendie dans la nuit de samedi à dimanche passée.

Un violent incendie a ruiné le marché de Madina, à Conakry, dans la nuit de samedi à dimanche. Aucune victime n’est à déplorer, mais les flammes ont causé d’importants dommages matériels, notamment en raison des difficultés d’accès.

Les dégâts matériels sont considérables. En tout ce sont 1500 mètres carrés touchés par le sinistre. Probablement plus d’un millier de commerçants impactés, 352 contrains détruits, 62 tables de vente, et 24 ateliers de couture réduits en cendres.

Un coup dur en cette période où les troubles sociopolitiques ralentissent déjà l’activité économique. Par chance, il n’y a aucune victime, car l’incendie s’est déclaré vers minuit lorsque le marché était vide. On ne connait pas la cause de ce drame mais plusieurs sources parlent d’un court-circuit dans un atelier de couture.

Dans un communiqué publié dimanche, le gouvernement guinéen a lui ainsi avancé l’hypothèse du court-circuit, tout en promettant des investigations complémentaires pour déterminer la cause exacte du sinistre.

Électricité de Guinée (EDG), la société publique, se défend d’avoir manqué à ses obligations. « Aucun de ceux qui sont installés à cet endroit n’est abonné à EDG. Mais ils ont du courant. Il y a des producteurs privés qui leur donnent du courant, en utilisant des câbles qui ne répondent pas aux normes. Avec l’échauffement, la variation de tensions, l’absence de fiabilité des groupes électrogènes entrainent souvent des problèmes » affirme Madiou Diallo, le directeur de communication d’EDG.

Le représentant d’EDG affirme également que l’entreprise qui avait un poste isolé de 630 KVA sur place, a fini par l’abandonner à cause de l’inaccessibilité. Car c’est bien l’un des problèmes principaux qui se pose dans ce marché : les occupations anarchiques qui freinent, voire empêchent les interventions des différents services.