Une centaine de personne se sont mobilisés partout en France jeudi pour défendre leur pourvoir d’achat. En protestant contre la hausse de 1,7% de la CSG. Cette réforme annoncée par l’exécutif doit toucher 60% d’entre eux et vise à compenser la suppression des cotisations chômage et maladie du privé.
Interpellé mercredi à Tours sur cette mesure impopulaire, le président de la République a prononcé qu’il assumait ses réformes et a demandé de faire un effort pour aider les jeunes actifs.
Les motifs de mécontentements se sont accumulés pour les retraités des dernières années. Surtout avec la suppression de la demi-part des veuves et veufs, ou le décalage de la revalorisation des retraites d’octobre 2018 à janvier 2019.
Interrogé sur le mécontentement des retraités, Macron a répondu « qu’il fallait expliquer calmement, avec beaucoup de méthode. Nos retraités, je les respecte et j’ai envie qu’ils soient bien dans notre société. Mais je suis aussi responsable de l’ensemble de la nation, et si on veut que les retraites soit payées, ce sont les actifs qui les paient » a-t-il fait valoir.
« Il faut remettre la France dans le travail, par la réforme du marché du travail, de l’apprentissage, mais aussi par ce transfert que nous avons fait qui permet que le travail paie mieux, pour payer les retraites de nos aînés » a-t-il conclu, en faisant allusion à la baisse des cotisations sociales pour les salariés.