Ainsi, l’ONG a affirmé que, certains pays sont plus outillés que d’autres pour mener ce combat. C’est le cas par exemple du Rwanda et du Cap Vert où les résultats montrent que «la corruption est gérable avec des efforts soutenus », selon le rapport. La même source souligne que des investissements anti-corruption à long terme, comme en Côte d’Ivoire ou au Sénégal, sont également en train de porter leurs fruits ».
Citant l’exemple de la Côte d’Ivoire, le rapport souligne que « dans un pays où les communautés sont lourdement accablées par la corruption, le gouvernement fait de grands progrès pour atténuer ce problème ». Le classement de ce pays a augmenté d’ailleurs de 9 point de 2013 à 2017, passant de 27 à 36 sur l’indice. Dans ce sens, le rapport affirme que durant son premier mandat, le président Alassane Ouattara a rapidement donné suite à ses promesses électorales à travers l’adoption d’une loi sur la prévention et la répression de la corruption.
Réalisant des résultats notoires durant les six dernières années également, le Sénégal est passé d’un score de 36 à 45 selon l’indice de l’ONG. « Peu de temps après son entrée en fonction en 2012, le président Macky Sall a mis en place un ministère de la bonne gouvernance et un bureau national contre la fraude et la corruption (OFNAC)», lit-on sur le rapport que cite des mesures présidentielles telles que la mise en place de la Cour du Sénégal pour la répression de l’enrichissement illicite (CREI).
Toutefois, si ces pays ont pu renforcer leurs efforts de lutte contre la corruption, ce n’est pas le cas pour tous les pays du continent, notamment ceux en guerre actuellement ou instables. C’est le cas de la Somalie ou le sud Soudan. Ces deux pays figurent d’ailleurs en bas du tableau du classement qui concerne 180 pays dans le monde. L’indice de cette année a placé la Nouvelle-Zélande et le Danemark en tête du tableau.