Paul Kagame a inauguré une nouvelle université pour former des médecins ruraux.

Le Rwanda nourrit l’ambition de jouer un rôle stratégique dans la sous-région de l’Afrique de l’Est. Sous la présidence de Paul Kagame, le pays a lancé plusieurs projets ambitieux. Le dernier en date est celui du lancement d’une université moderne dédiée aux métiers de la santé.

Un projet ambitieux

Le Rwanda vient de se doter d’une Université moderne dédiée aux métiers de la santé, ayant notamment pour mission de remédier au manque de professionnels de la santé en Afrique de l’Est. Inaugurée ce vendredi par le président rwandais Paul Kagame, l’Université pour l’équité de la santé mondiale (UGHE) a été lancé à l’initiative de l’ONG américaine Partners in Health et financée principalement par la fondation de Bill et Melinda Gates.

Prononçant un discours lors de la cérémonie d’inauguration du campus de l’université et qui comprendra des logements pour 200 étudiants et employés de l’université, le président Kagame a déclaré que « ce nouveau campus universitaire moderne représente un investissement additionnel dans le capital humain du Rwanda et de notre région ».

Lancement en juillet

Selon les responsables de l’université, elle formera non seulement des médecins, mais également des spécialistes des questions de soins de santé dans les régions pauvres ou rurales, notamment en termes de stratégie, de politique ou de logistique. Faire face au manque de spécialistes de la santé en Afrique constitue l’un des buts majeurs de l’UGHE, ont déclaré les responsable en affirmant que les 30 premiers étudiants en médecine, issus principalement d’Afrique de l’Est et qui bénéficieront de bourses d’étude, commenceront leur formation en juillet prochain.

D’après la presse locale, la construction du campus a coûté plus de 10 millions de dollars, financés principalement par la fondation Bill et Melinda Gates, la fondation Cummings, Partners in Health et le gouvernement rwandais. Pour rappel, le continent africain fait face à un déficit de 2 millions de personnels de santé, un chiffre qui pourrait doubler d’ici 2035, selon l’Organisation mondiale de la santé.