La préfecture de police de Paris vient d’être le lieu d’un drame sanglant. Un employé administratif a agressé au couteau et tué trois policiers. Il a été abattu dans la cour de la préfecture qui est transformée depuis, en camp retranché.
Tout le secteur est bouclé et le président Emmanuel Macron est sur place, avec le premier ministre Edouard Philippe, ainsi que le ministre de l’intérieur Christophe Castaner.
Au moment où ces lignes sont écrites, une perquisition est en cours au domicile de l’agresseur qui était employé administratif de la préfecture de police, depuis 20 ans.
Toutes les chaînes d’information en continu émettent en direct depuis la préfecture de police car l’événement est traumatisant pour les populations qui ont déjà souffert de plusieurs attaques terroristes ces dernières années.
Il s’y ajoute que, pas plus tard qu’hier, près de 30 000 policiers avaient battu le macadam pour protester contre leurs conditions de travail. La vérité est que les policiers parisiens sont confrontés à des difficultés de toutes sortes, comme le nombre de suicides -52- depuis le début de l’année le montre. C’est dire que le drame qui vient d’avoir lieu ne va pas calmer les esprits.
Cela explique aussi pourquoi, le président Macron et son premier ministre ont tenu à se rendre, immédiatement à la préfecture de police, pour témoigner de leur solidarité et de leur engagement aux côtés des éminents serviteurs de l’État et de la Nation que sont les fonctionnaires de police.
Maintenant il faut attendre les résultats de l’enquête en cours pour connaître les motivations de l’agresseur.
Pourquoi un homme qui a travaillé 20 ans comme personnel administratif, est devenu un assassin ?