C’est une somme record en faux billets que vient d’intercepter la police kényane. Selon la presse locale, les autorités locales ont intercepté plus de 320 millions de dollars et de fausses pépites d’or. La police a également intercepté une grande quantité d’ivoire une journée auparavant.
Des dollars et des pépites.
Trois personnes ont été arrêtées ce mercredi par la police kényane à Kwihota, Ruiru, en possession d’un sac rempli de fausses pépites d’or et d’une grande quantité de faux billets en monnaie locale et en devise étrangère d’un total de 32,6 milliards de shillings kényans (environ 320 millions de dollars), rapportent les médias kényans, citant la police.
Le commandant de la police de Ruiru, James Ng’etich, a déclaré que l’argent en faux billets (Euro, dollar, livre sterling et shilling kényan) était empilé dans au moins 20 grandes boîtes en métal. Les mis en cause, un couple et leur complice (une collaboratrice commerciale), ont été interceptés par des agents de la Direction des Investigations après la découverte de la cache des faux billets toujours selon la presse locale.
13 kg d’ivoire
La police kényane a procédé mardi également à une grande opération anti-trafic d’ivoire. Selon le journal « The Star », citant des sources policières, trois hommes ont été arrêtés par la police kényane, mardi à Nairobi, en possession de 13 kilogrammes d’ivoire dont la valeur a été estimée à 1,5 millions de shillings (environ 15.000 dollars). Âgés entre 24 et 32 ans, les trois trafiquants ont été appréhendés par la police au quartier Karen dans la capitale kényane après une alerte. Les mis en cause doivent être traduits ce mercredi devant la justice.
Pour rappel, le président kényan Uhuru Kenyatta avait pris, en avril 2016, la décision de la destruction de la quasi-totalité du stock d’ivoire du pays, martelant que « personne n’avait de commerce à faire avec l’ivoire ». Environ 30.000 éléphants sont abattus chaque année en Afrique par des braconniers de mieux en mieux équipés. La conséquence est dramatique : additionnées, les morts naturelles et celles imputées aux braconniers surpassent le taux de reproduction de l’espèce dont la population est désormais estimée à entre 450.000 et 500.000 individus en Afrique, selon des statistiques officiels.