Épaulées par des frappes aériennes de la force Barkhane, les forces maliennes ont engagé de violents combats mardi contre des « terroristes » dans le nord du Mali. Il s’agirait d’un groupe armé de 50 combattants, solidement retranchés.
« Les combats ont débuté le 16 octobre, dans la région de Ndaki, à environ 200 km au sud-ouest de Gao, entre les Forces armées maliennes (FAMA) appuyées par les militaires françaises de Barkhane contre une cinquantaine de membres d’un groupe armé terroriste », a décrit le colonel Patrik Steiger lors du point presse hebdomadaire du ministère des Armées, cité par l’AFP.
Selon le colonel français, les forces maliennes, prises à partie au sol, ont alors alerté les militaires français qui ont envoyé « une patrouille d’hélicoptères Tigre, rapidement renforcés par deux Mirage 2000 ». À leur arrivée, les Tigre ont essuyé des tirs ennemis à l’arme légère et au lance-roquette RPG, déclenchant des tirs de riposte de la part des hélicoptères et avions français, selon l’état-major, mais « les combats se sont poursuivis au sol ».
« La ténacité des terroristes qui n’ont pas abandonné tout de suite laisse à penser que soit il s’agissait d’un site important pour eux soit que quelqu’un d’important était présent chez eux », a commenté le colonel Steiger.
Le violent accrochage « s’est conclu mercredi par l’abandon du terrain par l’ennemi et la destruction d’un campement terroriste conséquent, sur lequel ont été saisis une quinzaine de motos, un pickup et un gros stock de matériel de fabrication d’engins explosifs improvisés », a-t-il affirmé. Deux soldats maliens ont été blessés pendant les combats. Seul le corps d’un jihadiste a été retrouvé sur le site.