Un véhicule a percuté la foule samedi après-midi à Münster, dans le nord-ouest de l’Allemagne. Selon la police allemande, il y aurait plusieurs morts, dont le conducteur qui s’est donné la mort, et une trentaine de blessés.
Plusieurs personnes ont été tuées et d’autres blessées ce samedi 7 avril, vers 16h par une camionnette dans le centre-ville de Münster (Rhénanie du Nord-Westphalie, nord-ouest de l’Allemagne), a annoncé la police Allemande. Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, le véhicule a foncé sur une terrasse de café du quartier Kiepenkerl, très fréquenté.
La piste terroriste
Très vite, la police a indiqué que le conducteur du véhicule s’était suicidé par balle et qu’elle ne recherchait aucun autre suspect. En revanche, des investigations sont actuellement en cours pour vérifier la présence ou non d’explosifs à bord du véhicule. Selon le quotidien Bild, un sac aurait été retrouvé dans la voiture.
Sur Twitter, la police s’est contentée d’indiquer : « pas de spéculations », et a appelé les habitants de cette ville à éviter le centre de la ville pour laisser les secours mener leur opération. Les photos qui circulent sur les réseaux sociaux montrant une terrasse sur une place typique de Münster, où des chaises et des tables ont été balayées par un véhicule.
Une intervention de police est en cours et le quartier a été évacué. Des images diffusées à la télévision allemande montraient plusieurs véhicules de police et de pompiers stationnés dans le centre de cette ville de plus de 300.000 habitants, située dans le Land de Rhénanie-Du-Nord-Westphalie, à 70 kilomètres environ au nord de Dortmund.
À deux reprises en 2017, en février, puis en novembre, deux conducteurs avaient renversé un groupe de personnes avec leur voiture. Dans les deux cas, la piste terroriste n’avait pas été privilégiée. Les autorités allemandes restent néanmoins vigilantes en raison de la menace terroriste qui pèse sur le pays.
L’Allemagne avait été frappée par un attentat à la voiture bélier en décembre 2016 sur un marché de Noël, qui avait fait 12 morts et fut revendiqué par l’organisation État islamique (EI). Son auteur, le Tunisien Anis Amri avait été tué quelques jours plus tard près de Milan.