Le siège de l’Union africaine à Addis-Abeba.

Les dirigeants africains devraient signer le 21 mars prochain à Kigali un accord destiné à créer une zone de libre-échange continentale (ZLEC). Le principe de la création de la ZLEC est inscrit à l’agenda 2063 de l’Union Africaine (UA), qui veut supprimer les barrières douanières entre les états.

Selon le vice-président de la commission de l’UA, Quartey Kwesi, cette rencontre extraordinaire possède un fort symbolisme politique.

« La voix de l’Afrique doit résonner avec la mise en œuvre efficace de projets de dimension continentale, qui contribuent au développement du continent, notamment par la consolidation de son intégration et son unité » a souligné le responsable qui représentait le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat.

D’après les prévisions, la ZLEC fera de l’Afrique la seconde zone commerciale après l’organisation mondiale du commerce (OMC). Les experts de l’UA estiment la taille du marché à l’intérieur de la ZLEC à plus de 1,2 milliard de personnes, avec un PIB de 2500 milliards de dollars.

Pour la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, cette zone par le fait qu’elle éliminera les diverses barrières commerciales interétatiques, pourrait stimuler le commerce intra-africain de 53%.

La ZLEC vise en effet à développer le commerce intra-africain. Elle devrait permettre de créer les conditions d’un vaste marché visant à la libre circulation des personnes, des biens, des capitaux, des services nécessaires à l’approfondissement de l’intégration économique, promouvoir le développement agricole, garantir la sécurité alimentaire, et enfin encourager le développement économique et social, peut-on lire dans le communiqué de base.