Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, a exprimé sa vive préoccupation sur la situation des droits de l’homme en République démocratique du Congo (RDC).

La communauté internationale s’inquiète de la situation des droits de l’homme dans la République démocratique du Congo (RDC). L’ONU, par le biais du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme vient de relever près de 3000 cas de violations des droits de l’homme dans ce pays.

2858 cas de violations.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Zeid Ra’ad Al Hussein vient d’exprimer sa vive préoccupation sur la situation des droits de l’Homme en République démocratique du Congo (RDC). Intervenant, mardi, devant le Conseil des droits de l’Homme à Genève, le responsable a fait savoir que le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’Homme en RDC (UNJHRO-DRC) a répertorié un nombre croissant de violations des droits de l’homme.

Selon un rapport élaboré par le bureau en question, pas moins de 2.858 cas ont été enregistrés entre janvier et mai derniers contre 2.332 pour la même période en 20170 se disant « inquiet devant la situation sécuritaire qui se détériore dans plusieurs régions avec un impact dramatique sur les civils », M. Al Hussein a rappelé la violence interethnique et intercommunautaire qui s’est également poursuivie dans la province de l’Ituri, avec des morts, des incendies de villages, et des déplacements massifs.

Brutalité choquante

La brutalité dans ce pays africain semble dépasser toutes les limites. En effet, les enquêteurs internationaux du HCDH se sont dit choqués par l’ampleur et la brutalité des crimes commis par tous les acteurs de la crise au Kasaï. Dans ce sens, le président de l’Équipe d’experts internationaux sur la situation au Kasaï, Bacre Waly Ndiaye, a affirmé que « sur la base des informations collectées, vérifiées et corroborées, l’équipe a des motifs raisonnables de croire que pendant la vague de violence qui touche le Kasaï depuis 2016, les forces de défense et sécurité congolaise (FARDC), la milice Kamunia Nsapu et les milices Bana Mura ont commis de nombreuses atrocités, y compris des meurtres, mutilations, viols, et d’ autres formes de violences sexuelles ».