Défaits et humiliés, par les urnes, les quatre opposants de Macky Sall, réélu confortablement et, dès la premier tour, ont fait un autre saut dans la bassesse, en rejetant les résultats et en s’abstenant de présenter des recours. Tout en faisant des observations, par écrit, sur les procès-verbaux transmis au Conseil constitutionnel.
Ces gens-là n’en sont pas à une contradiction près et rien ne justifie leur attitude présente que la honte d’avoir été battus et même écrasés par le président sortant.
Ils n’osent plus se regarder dans une glace, après avoir constaté que les sénégalais les ont massivement rejetés et ont plébiscité Macky Sall.
Les déclarations péremptoires de la campagne résonnent encore comme des discours d’autodérision qui donnent du grain à moudre aux humoristes pour de nombreux mois. Mais c’est leur persistance dans le déni de réalité qui laisse penser qu’ils ont un problème existentiel, entre névrose et psychose.
Comment comprendre autrement leur entêtement à nier l’évidence des résultats de l’élection présidentielle ? Les chiffres donnés hier, par le président de la commission nationale de recensement des votes, Demba Kandji, sont précis et vérifiables. Et pour que nul n’en ignore, ils ont été publiés ce jour dans la quasi totalité des organes de presse.
C’est dire que tout un chacun peut les consulter au Sénégal et partout dans le monde et mener des investigations pour savoir s’ils sont conformes au verdict des urnes, localité par localité, ou non.
Candidats, observateurs et journalistes ont les moyens d’agir dans ce sens et d’édifier les citoyens et l’opinion nationale et internationale. Pour chaque localité, les habitants concernés, qui ont voté, sur place, peuvent aussi mener les enquêtes, si nécessaire, pour corroborer ou non les chiffres donnés.
La démarche adoptée par la commission nationale de recensement des votes est d’une transparence absolue. Les procès-verbaux des commissions départementales qui sont rendus publics ont été signés par les autorités compétentes et les représentants de chacun des candidats de la présidentielle. Donc, ils sont déjà en possession des candidats qui savent parfaitement les scores qu’ils ont réalisés.
Les déclarations des opposants « rejetant » les résultats donnés dans ces PV sont fausses et malhonnêtes. Elles cherchent à tromper les citoyens, et, particulièrement ceux, parmi eux qui ne savent pas lire et/ou écrire.
Mais ces derniers peuvent s’adresser à des membres de leur famille qui vont leur dire la stricte vérité des chiffres. Et dessiller leurs yeux sur les mensonges des opposants.
C’est pour quoi la publication des procès-verbaux est une opération fondamentale de clarification qui met en exergue la volonté de transparence totale des autorités chargées de la proclamation des résultats provisoires.
Après cette publication, on comprend pourquoi les opposants avaient déclaré qu’ils ne feraient aucun recours au Conseil constitutionnel. Toutefois, cette institution qui, seule, peut proclamer les résultats définitifs, va examiner les observations écrites des candidats Sonko, Madické et Issa Sall minutieusement, comme il se doit.
Elle va faire son travail consciencieusement et décider souverainement du verdict final de la présidentielle de 2019. La démocratie sénégalaise est respectable et respectée. Elle est une école de liberté et de justice, et d’éthique. Elle est au service du peuple, pour authentifier ses choix souverains et les traduire en actes. Elle ne laisse aucune place au manque de rigueur et à la défense des principes républicains de l’État de droit.
Les opposants le savent bien et sont conscients que leur dilatoire ne peut prospérer longtemps. C’est pour quoi, ils évitent une nouvelle humiliation, en ne faisant pas de recours. Les PV et les chiffres qui y sont mentionnés sont authentiques, incontestables et incontestés.
Cette ultime rebuffade condamne les opposants à continuer à patauger dans la boue du mensonge et de la honte. Mais aussi de la lâcheté, car le vrai courage est aussi d’accepter sa défaite.