Sans surprise l’ANC a fait élire son leader, Cyril Ramaphosa à la présidence de la république en remplacement de Jacob Zuma démissionnaire.
Julius Malema opposant radical a continué ses attaques contre l’ANC et a quitté le parlement avec ses camarades du parti EFF. Les membres du parti Alliance Démocratique (AD) sont restés mais ont aussi critiqué le parti au pouvoir. Ils ont demandé l’organisation de nouvelles élections mais sans insister.
Ramaphosa, sauf retournement de situation devrait rester à la tête de l’État jusqu’aux élections législatives de l’an prochain. Il a un immense défi à relever pour rassurer le pays et surtout rassembler l’ANC pour gagner en 2019.
Relancer l’économie est aussi un impératif car si Zuma a finalement été acculé et obligé de lâcher prise ; c’est parce que la situation économique s’est beaucoup détériorée. Ramaphosa le milliardaire va devoir convaincre les patrons à investir davantage et à embaucher. Mais la logique du profit est le seule boussole des capitalistes où qu’ils soient.
L’Afrique du Sud est bien un pays d’économie libérale et Ramaphosa, le marxiste milliardaire est bien placé pour le savoir. Ancien leader syndicaliste, il est un négociateur efficace. Il a donc des atouts importants pour réussir dans sa nouvelle mission à la tête de l’Etat. Il n’est pas, lui aussi, à l’abri d’attaques personnelles.
Le gauchiste ultra Malema a déjà ouvert les hostilités.