Le procès de l’ancien président sud-africain Jacob Zuma, poursuivi pour corruption, a été renvoyé à mai 2019.

La justice sud-africaine a fixé au 20 mai 2019 la prochaine audience préliminaire au procès de l’ancien président Jacob Zuma. Ce dernier est poursuivi pour corruption dans une affaire de ventes d’armes.

Le juge en charge de l’affaire, Mjabulinesi Madondo a prévu d’entendre du 20 au 23 mai les arguments des avocats représentant les deux co-accusés, Jacob Zuma et le groupe français de défense Thales. Ce dernier va demander à cette occasion la suspension permanente des poursuites, selon l’AFP.

Jacob Zuma, qui comparaît libre, a de nouveau pris place vendredi matin dans le box des accusés du tribunal de Pietermaritzburg (est) pour une brève audience. Après une demi-heure d’audience, le juge Mjabulinesi Madondo a décidé, à la demande notamment de l’avocat de Jacob Zuma, de reporter l’audience au 20 mai prochain.

Dans cette affaire, Jacob Zuma est accusé d’avoir touché pour 4.072.499,85 rands – 260.000 euros au cours actuel – de pots-de-vin de Thales lors d’un contrat d’armement de près de 4 milliards d’euros attribué en 1999. À l’époque, Jacob Zuma était ministre provincial puis vice-président du pays. L’entreprise d’électronique et de défense est également poursuivie.

Âgé de 76 ans, l’ex-président sud-africain a toujours nié les allégations qui pèsent sur lui dans ce dossier. Englué dans plusieurs scandales, il a été poussé à la démission mi-février après un bras de fer avec son propre parti, le Congrès national africain (ANC, au pouvoir), et son vice-président Cyril Ramaphosa.