Les présidents Akufo-Addo et Condé seront à Lomé mercredi, pour trouver une issue à la crise au Togo.

Les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de la Guinée sont attendus, mercredi prochain à Lomé, dans le cadre de leur mission de facilitation de la crise togolaise.

Nana Akufo-Addo et son homologue guinéen, Alpha Condé, tous deux facilitateurs dans la crise politique togolaise, seront à Lomé mercredi 27 juin. L’information a été apportée hier par la coordinatrice de la coalition des 14 partis de politique (C14), Brigitte Adjamagbo-Johnson qui intervenait sur une chaîne de radio privée dans la capitale togolaise.

Une délégation des deux pays était déjà à Lomé depuis quelques jours pour préparer ces visites, à travers des échanges avec les parties impliquées dans la crise. L’objectif pour les deux chefs de l’État sera d’écouter les deux camps du pouvoir et de l’opposition.

« Le peuple togolais a été très clair quant à sa détermination à rompre avec le statu quo. Le peuple veut avancer, aller vers l’alternance et créer les conditions durables pour que nous travaillions à construire un pays prospère », a précisé la coordinatrice de la C14.

Pour les membres de la C14, ce prochain rendez-vous avec les deux facilitateurs de la CEDEAO constitue une opportunité à saisir pour faire passer diverses revendications en dehors de celles qui constituent les différends au cœur de la crise.

Il s’agit notamment des mesures d’apaisement exigées par l’opposition à l’ouverture du dialogue inter-togolais le 19 février dernier. Au rang de celles-ci, on citera la libération de personnes arrêtées et incarcérées lors des manifestations publiques et la levée des mesures d’interdiction de manifestation qui planent sur certaines villes de l’intérieur du pays comme Sokodé, Bafilo, Kara et Mango.

« Nous ne ratons aucune occasion pour insister sur la nécessité de libérer les personnes arrêtées depuis le 19 août 2017 dans le cadre des manifestations. Nous espérons que tout ceci sera fait avant le prochain Sommet », a souligné Brigitte Adjamagbo-Johnson, rappelant ensuite que la C14 reste sereine dans son combat.