Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa fait parti des nouveaux visages du pouvoir en 2020, en Afrique.

Plusieurs pays africains accueillent la nouvelle année après des élections présidentielles. Si dans certains pays de nouveaux noms ont accédé au pouvoir, dans d’autres, tel que l’Algérie, le régime en place a de nouveau placé ses hommes au plus haut sommet de l’État.

Ramaphosa hérite d’une Afrique de Sud en crise

En Afrique du Sud, les hommes au pouvoir changent mais pas la situation économique. Héritant d’un pays en pleine crise économique, le président Cyril Ramphosa a accédé au pouvoir réellement en février 2018 après la démission de son prédécesseur Jacob Zuma, toujours poursuivi dans le cadre de plusieurs scandales économiques. Toutefois ce n’est qu’en mai 2019 que le nouveau président de la première force industrielle du Continent a été officiellement élu. Avec un taux ne dépassant pas les 57% des voix, Ramaphosa a obtenu le plus faible score de l’histoire de l’ANC (parti au pouvoir depuis la fin de l’Apartheid) depuis sa création.

Tebboune, le nouveau masque du pouvoir en Algérie

L’Algérie, plus grand pays d’Afrique en terme de superficie et l’un des Etats au plus fort potentiel économique n’arrive toujours pas à s’en sortir. Après des manifestations de plusieurs mois qui ont poussé le président Abdelaziz Bouteflika à quitter le pouvoir, les véritables gouverneurs d’Alger ont réussi à imposer des élections présidentielles malgré le refus des manifestants. Un proche de l’armée algérienne et ancien premier ministre, Abdelmajid Tebboune a réussi à trouver place au palais El Mouradia dès le premier tour de ces élections organisées en décembre. Dès sa campagne électorale, le nouveau président avait annoncé les couleurs. Poursuivre sur les pas de ses prédécesseurs…

Ould Ghazouani, consacre la rupture en Mauritanie

Au moment où la presse internationale le présentait comme une simple marionnette entre les mains de son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz, le nouveau président Mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, a pris tout le monde de court en se débarrassant de toute tutelle de son ami et compagnon de route de plus de trente ans. Selon plusieurs médias, le nouvel homme fort de Nouakchott, élu en juillet dernier, a pris langue avec l’opposition politique qui réclame l’audit de la gestion publique de son ami, cultivant ainsi son indépendance. En démantelant les réseaux Ould Abdel Aziz, il écarte l’ombre menaçante d’un coup d’Etat.