À l’approche des élections présidentielles du 24 février 2019, les opposant semblent désemparés.

Au vu de ce qui se passe sur le terrain, en termes de mobilisation des populations, de détermination, de liesse voire de ferveur, les contours du verdict des urnes sont clairement dessinés.

Macky Sall distance, et très largement, ses quatre adversaires qui sont déstabilisés, au point où ils bafouillent des propositions indignes d’un élève de l’école primaire. En vérité, comme pendant toute l’année, les opposants n’ont de programmes que les aspérités des faits divers.

Ils croient, à tort, que les élections se jouent dans les médias et les réseaux sociaux. D’abord, la lecture des médias n’est pas la tasse de thé des citoyens, autrement les tirages seraient conséquents ; ce qui n’est pas le cas. Ensuite, en ce qui concerne les réseaux sociaux, seule une infime minorité y a accès d’où un impact très limité. Même si les radios, le média qui a la plus grande pénétration, relaient les infos et reprennent les titres les plus « choquants ».

L’analphabétisme est encore un facteur limitant et, il y a aussi que, de nombreuses personnes qui peuvent lire la langue officielle, ont de sérieuses difficultés de compréhension. Ce n’est pas un hasard si la langue de la campagne électorale est le wolof, parlée par presque tous les sénégalais. Sauf, dans certaines localités où d’autres langues nationales s’imposent, du fait de concentrations ethniques spécifiques.

Ce constat, met à nu les opposants qui n’ont pas de stratégie cohérente (on ne peut pas compter seulement sur les médias, les fake news et les faits-divers), et cultivent, entre eux, des contradictions irréductibles. Ceux qui espéraient un soutien de Wade, contre tout bon sens, comme Idrissa Seck ou Ousmane Sonko, ont déchanté. Wade a royalement ignoré Seck et reçu Sonko, pour lui conseiller de…boycotter les élections.

Le candidat du « PUR » joue la duplicité et avance masqué car son agenda islamisant n’est ni défendable, ni même avouable. Les incidents meurtriers que ses sbires ont provoqués ont démasqué l’homme et sa formation politique qui sont des dangers pour la démocratie. La « pureté » en politique est une imposture. On n’est pas en religion et/ou en méditation spirituelle.

Heureusement que Issa Sall n’a ni charisme ni discours captivant. Il passe inaperçu et sa campagne n’a attiré l’attention qu’avec les dérives sanglantes de Tambacounda. Quant à Madicke Niang, il tire la langue et tombe dans le pathétique. L’arrivée de Wade lui a coupé l’herbe sous les pieds car, sa stratégie était de se parer des couleurs du PDS.

Il continue de se déplacer comme une âme en peine et ponctue ses déclarations de dérapages qui ne l’honorent pas. Le problème, pour lui, est que sa candidature est vidée de sa substance dès lors que le gros des troupes PDS l’a snobé. Pour rallier Macky Sall !

Avec Modou Diagne Fada, Abdoulaye Baldé, Ousmane Ngom, Aminata Tall, Farba Senghor, Pape Samba Mboup Serigne Mbacké Ndiaye etc. La quasi totalité des anciennes « têtes d’affiche » du PDS ont choisi Macky Sall. Ils ont eu raison car c’est le candidat du rassemblement et des réalisations exceptionnelles qui ont transformé le Sénégal.

Ces personnalités ne se sont pas trompées dans leur choix et ont démontré leur lucidité et leur perspicacité politique. Car Macky Sall est hors catégorie dans cette bataille électorale et sa tournée dans le pays prend des allures de plébiscite. Partout ce sont des populations en liesse qui l’acclament, des foules impressionnantes, chauffées à blanc. Parce que le PSE touche l’ensemble du territoire national et apporte des changements qualitatifs dans la vie des citoyens.

Ce qui fait que les opposants ne peuvent pas faire de critiques pertinentes contre le président en place et ne seraient pas crédibles s’ils proposaient un autre « programme plus prometteur ». Personne ne va lâcher la proie pour l’ombre.

Les acquis du PUMA, de PROMOVILLE, les réalisations en faveur des cités religieuses, les bourses de solidarité familiale, la CMU, les semences certifiées, les aides ponctuelles aux éleveurs, pêcheurs et paysans, etc…sont appréciés à leur juste valeur par les bénéficiaires. La DER (délégation à l’entreprenariat rapide), avec un budget de 30 milliards de FCFA est entrain de financer les femmes et les jeunes, notamment, dans tout le pays pour booster l’auto-entreprenariat.

Macky Sall est soucieux du développement du Sénégal et le prouve, par les actes. Il ne laisse aucune prise à ses opposants déboussolés et rejetés par les populations. La campagne électorale qui va aborder sa dernière ligne droite, est pour beaucoup d’entre eux, un long chemin de galère.

C’est une expérience qui pourrait profiter à ceux qui feront leur examen de conscience pour comprendre que les élucubrations médiatiques de Dakar ne peuvent pas porter une campagne électorale. Il faut étudier les réalités des terroirs et travailler à l’élaboration d’un programme économique, social et culturel pour l’ensemble du pays.

Cela demande beaucoup d’efforts et un travail rigoureux. À l’évidence les 4 opposants n’ont pas fait leur « home work ». Et cela se voit.