La cour constitutionnelle du Mali a déclaré IBK vainqueur de l’élection présidentielle avec plus de 67% des voix contre 32% à son adversaire Soumaila Cissé.
Elle a auparavant rejeté tous les recours introduits par l’opposition. Le taux de participation officiel est de 34% sur 8 millions d’électeurs inscrits ; ce qui est très bas.
En vérité cette élection pose plus de questions qu’elle n’en résout. La crédibilité des opérations de vote est sujette à caution et le rapport de la COCEM a achevé d’en mettre en exergue les invraisemblances : 400 bureaux de vote où IBK a obtenu 100% des voix.
Voilà qui suffit pour faire tâche sur la réélection de IBK qui n’aura pas l’autorité morale et la légitimité fortes nécessaires pour mobiliser les citoyens contre l’hydre terroriste qui menace le Mali de destruction.
Comment sortir de l’impasse ? En tendant la main à toute l’opposition et en formant un gouvernement de large ouverture. La question est de savoir si IBK va choisir cette voie que recommande la sagesse politique ? Ou s’il va écouter les « faucons » qui vont pousser pour une gestion solitaire du pouvoir ?
Le Mali est toujours dans l’œil du cyclone et seul un leadership éclairé pourrait l’en sortir.
Pendant 5 ans IBK n’a pas incarné un tel leadership. Peut-il se transcender, comme on dit ?
Il a, officiellement un nouveau bail de 5 ans pour se rattraper et se faire une place respectable dans l’histoire de son pays.