L’opposition congolaise s’est réunie en Afrique du Sud afin de désigner un candidat commun pour les présidentielles.

L’opposition congolaise s’est engagée jeudi à désigner d’ici le 15 novembre un candidat commun pour l’élection présidentielle du 23 décembre en République démocratique du Congo (RDC). Les membres de l’opposition congolaise étaient réunis pendant deux jours en Afrique du Sud.

Dans un communiqué signé par sept formations, les ténors de l’opposition ont convenu de « décider de la désignation du candidat commun lors d’un prochain conclave qui aura lieu au plus tard le 15 novembre 2018 ».

Selon l’AFP, participaient à la réunion les candidats à la présidentielle Martin Fayulu, Vital Kamerhe, Freddy Matungulu et l’opposant Adolphe Muzito qui n’a pas pu se présenter. Félix Tshisekedi, en course pour la présidentielle au nom du parti historique d’opposition de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), et deux autres candidats recalés, Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, avaient envoyé des représentants à Pretoria.

L’opposition a également réaffirmé sa « position de ne pas boycotter les élections du 23 décembre » et « exigé l’organisation d’élections libres, crédibles et inclusives » qui « ne permettront pas la tenue de toute parodie d’élections ».

Les partis de l’opposition ont de nouveau appelé au « retrait de la machine à voter », un écran tactile pour imprimer le bulletin dans le bureau de vote qui pourrait, selon l’opposition, favoriser la fraude.

Les partis réunis en Afrique du Sud ont enfin signé « un accord de coalition politique des forces de l’opposition en vue des élections du 23 décembre 2018 », dont le détail n’a pas été communiqué.

La présidentielle du 23 décembre doit désigner le successeur du président Joseph Kabila, resté dix-huit ans au pouvoir. Le pays n’a jamais connu de transition pacifique depuis son accession à l’indépendance en 1960.