Le blocage budgétaire se poursuit aux États-Unis. Une nouvelle réunion entre le Président Trump et les leaders du parti démocrate s’est soldée sur un nouvel échec. Le président n’a toujours pas le budget nécessaire pour la construction de sa barrière d’acier avec le Mexique.
Les discussions à l’arrêt
« Je viens de quitter une rencontre avec Chuck (Schumer) et Nancy (Pelosi), totale perte de temps ». C’est le premier Tweet posté par le président américain Donald Trump après sa réunion mercredi avec les ténors du parti démocrate. J’ai dit “Bye-Bye” a enchainé le président en commentant la réunion qui s’est déroulée à la Maison Blanche et qui concernait son projet de mur à la frontière avec le Mexique. De son côté, le leader des démocrates au Sénat, Chuck Schumer a déclaré aux médias que le président s’est levé et est parti. « Une nouvelle fois, nous avons assisté à un caprice parce qu’il ne pouvait obtenir ce qu’il voulait » a-t-il ajouté.
Entamant un bras de fer avec les autres composantes politiques, le président Trump avait adressé un discours solennel depuis le Bureau ovale, au cours duquel il a usé d’un ton dramatique pour tenter de rallier coûte que coûte les Américains à son projet sécuritaire phare. Dans ce sens, il a de nouveau affirmé qu’il est bien déterminé à réaliser l’une des plus importantes promesses de sa campagne. Plus en détails, le président Trump a besoin de plus de 5,7 milliards de dollars pour la réalisation de son projet jugé immoral par les démocrates qui campent sur leurs positions.
Vers un shutdown historique.
Les conséquences de la paralysie budgétaire en cours actuellement aux États-Unis d’Amérique sont de plus en plus apparentes. En effet, la situation s’approche du record du plus long « shutdown » de l’histoire et qui avait duré 21 jours sous la présidence de Bill Clinton. Jusqu’à aujourd’hui, quelque 800.000 fonctionnaires fédéraux ne sont plus payés une situation qui dure depuis déjà deux semaine.
Entrant dans une réelle guerre médiatique pour montrer qui est le responsable du blocage actuel, le locataire de la Maison Blanche a affirmé devant les médias qu’il bénéficie du soutien de nombres de fonctionnaires placés de facto en congé sans solde. « Beaucoup disent « c’est très dur pour moi, c’est très dur pour ma famille, mais M. le président vous agissez comme on doit le faire » , a-t-il dit.