Le président algérien Abdelaziz Bouteflika n’arrive toujours pas à trouver la bonne équipe pour gérer les affaires des algériens. Un nouveau remaniement partiel du gouvernement vient d’être effectué par le président de la république. Quatre ministres ont été remplacés. Quant au premier ministre, Ahmed Ouyahia, il a pu garder son poste malgré les critiques.
Le remaniement partiel du gouvernement auquel a procédé mardi le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a touché quatre départements ministériels. Dans ce sens, les ministres de la Jeunesse et des Sports, du Commerce, du Tourisme et de l’Artisanat et des Relations avec le Parlement ont été tous remplacé. Un remaniement qui confirme l’instabilité dont souffre le gouvernement algérien depuis quelques mois.
Une instabilité gouvernementale.
« Le changement de gouvernement le plus rapide de l’histoire de l’Algérie », ainsi titraient certains journaux algériens au lendemain du limogeage du premier ministre Abdelmajid Tebboune en août dernier. Passant trois mois seulement à la tête du gouvernement algérien, Tebboune a rapidement été démis de ses fonctions et il n’était pas le seul. Plusieurs de ses ministres avaient subi le même sort.
Aujourd’hui, moins d’une année après la nomination de la nouvelle équipe, un nouveau remaniement, attendu cette fois, a eu lieu. Quatre nouveaux noms ont fait leur entrée dans l’équipe du premier ministre, Ahmed Ouyahia qui reste en fonction. Il s’agit de l’ancien Wali de Bejaia, Mohamed Hattab, de Said Djellab, qui occupait le poste de directeur général du Commerce extérieur au ministère du Commerce, de l’ancien Wali de Tissemsilt, Abdelkader Benmessaoud et de l’ancien ministre de l’Industrie et des Mines, Mahdjoub Bedda.
Les gros calibres gardent leurs postes.
En plus du chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia qui a échappé au sort de son prédécesseur, du moins durant les quelques prochains mois, les gros calibres du gouvernement poursuivent leur mission à la tête de leurs départements. Toutefois, la presse algérienne révèle que le premier ministre n’est pas dans une position favorable. Les noms qu’il aurait proposés pour occuper des fonctions ministérielles ont été tous refusés.
Selon la presse locale, la liste des ministres sortant contient même des noms considérés comme assez proches du chef de l’Exécutif. C’est le cas de l’ex-ministre du commerce, Mohamed Benmeradi, est dont le départ a surpris plus d’un. Présenté comme celui qui allait réformer le secteur et mettre de l’ordre au niveau du commerce extérieur de manière à éviter les pénuries et le mauvais usage des mesures à prendre, Benmeradi n’a passé, finalement, que huit mois à la tête de ce département.