Le président burundais, Pierre Nkurunziza, a déclaré dimanche dernier, dans un discours à la Nation à l’occasion de la fête de l’indépendance, que cette indépendance politique devrait conduire le pays à une indépendance économique véritable.
Pierre Nkurunziza rêve en grand pour son pays. Dans un discours à la Nation, dimanche dernier, le président burundais a fortement insisté sur le fait qu’il militait pour une indépendance économique véritable de son pays.
« Chacun de nous devrait se poser la question de savoir ce qu’il faut faire pour consolider cette indépendance. La réponse se trouve dans ce thème. Nous devons travailler en synergie pour atteindre cette fois-ci une indépendance économique véritable et tous les atouts sont là pour y parvenir », a déclaré le président burundais.
Évoquant les dispositions que son gouvernement prendra pour accompagner à cette indépendance économique véritable, Pierre Nkurunziza a mis en relief, la poursuite du programme de distribution des engrais chimiques à temps et la lutte contre les insectes qui attaquent les plantes et les animaux et contre la sécheresse et l’érosion.
« Le gouvernement va également promouvoir les cultures d’exportation. Ceci permettra au Burundi d’avoir les devises nécessaires pour son développement sans toujours compter sur les aides extérieures », a-t-il expliqué.
En dehors des projets agricoles, Nkurunziza a évoqué la poursuite des projets de construction des barrages hydro-électriques de même que de centrales solaires et éoliennes. En plus, « un Plan de développement durable 2018-2027 vient d’être élaboré par une équipe de 70 experts et tous ceux qui voudront investir au Burundi ou appuyer les Burundais devront obligatoirement se référer à ce plan », a souligné le chef de l’État.
Pour Nkurunziza, cette indépendance économique véritable ne pourrait pas se faire si les crimes financiers persistent. Ainsi, cette allocution a été l’occasion pour le président burundais de mettre en garde les dirigeants qui selon lui, à l’approche des élections ou pendant la période des élections, dilapident les deniers publics.