Le président gabonais Ali Bongo fera sa convalescence à l’hôpital militaire de Rabat au Maroc.

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba est arrivé jeudi à Rabat pour y poursuivre sa convalescence. Après plus d’un mois passé dans un hôpital de Riyad, il a été transféré à l’hôpital militaire de la capitale du Maroc.

Période de convalescence.

Si le malaise du président gabonais n’a toujours pas été annoncé officiellement, plusieurs sources ont déjà affirmé qu’il s’agit d’un AVC. Le président âgé de 59 ans a quitté la capitale saoudienne mercredi soir pour arriver tôt jeudi à Rabat et notamment à l’hôpital militaire de la Capitale du Maroc, ont affirmé des sources à « Afriqueconfidentielle ».

La présence du président Bongo au Maroc a, officiellement, pour objectif de l’aider à poursuivre sa convalescence et sa rééducation. Toutefois, plusieurs sources affirment que l’objectif principal est de l’éloigner au maximum des médias dans un pays ami qui assurera sa protection comme c’est déjà arrivé avec son défunt père, décédé à Rabat. Aucune image du chef de l’État n’a été diffusée, ni à son arrivée au Maroc, ni à son départ de Riyad, ce qui confirme la volonté gabonaise de ne pas communiquer sur son état de santé.

Gouverner depuis Rabat

Selon l’épouse du président Gabonais, M. Bongo profitera de sa convalescence « pour travailler sur les dossiers les plus prioritaires du Gabon, en faisant venir à Rabat les principaux responsables de la présidence ». Toutefois, Sylvia Bongo Ondimba n’a pas évoqué les noms des responsables qui feront le déplacement à Rabat dans les prochains jours.

Pour pallier l’absence du président, la Cour constitutionnelle, présidée depuis 1991 par Marie-Madeleine Mborantsuo, pilier du régime Bongo, a ajouté un alinéa à la loi fondamentale qui, selon elle, ne prévoyait pas « l’indisponibilité temporaire » du chef de l’État.