Les travaux de la conférence internationale « World Policy Conférence » ont démarré aujourd’hui à Rabat.

Les travaux de la 11ème édition de la World Policy Conference (WPC) se sont ouverts, vendredi matin à Rabat, avec la participation d’un aréopage d’acteurs politiques, économiques, académiques et médiatiques représentant plus de 40 pays. L’Afrique occupe une place de choix dans l’édition de cette année.

Afro-positivisme

« L’Afrique, qui a vu son image s’améliorer considérablement, dispose de bases solides pour devenir un pilier de la croissance et de la prospérité mondiale », c’est ainsi que le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly voit le continent. Prenant part aux travaux d’ouverture de la 11e édition de la World Policy Conference à Rabat, le responsable ivoirien a décliné devant les participants sa recette pour assurer le développement de l’Afrique.

Dans ce sens, le responsable a assuré que l’accent doit être mis sur sept priorités en Afrique. Il s’agit de la stabilité politique, la paix et la sécurité, la réduction du “gap” en infrastructures, l’éducation et la formation des jeunes, l’amélioration du climat des affaires, l’industrialisation du continent, le maintien d’un cadre macroéconomique robuste, ainsi que l’accélération de l’intégration régionale afin de permettre aux entreprises d’accéder à des marchés “de plus grande taille”.

Une Afrique qui bouge

Le continent africain a réalisé durant les deux dernières décennies des progrès remarquables dans différents domaines à travers notamment une croissance économique annuelle au-dessus de la moyenne mondiale avec des taux oscillant entre 7 et 10% dans certains pays. Selon le chef de gouvernement ivoirien, le continent a pu également réduire le taux de l’extrême pauvreté qui est passé de 57% en 1990 à 35% en 2015. Un renforcement de la démocratie et des libertés individuelles a été également réalisé, a souligné M. Gon Coulibaly à l’ouverture de la 11ème édition de la World Policy Conference (WPC).

Initiée du 26 au 28 octobre, cette conférence aborde des thèmes ayant trait notamment aux défis économiques majeurs des cinq prochaines années, l’avenir de la Russie, la religion et la politique en Chine, l’impact d’un monde connecté sur la gouvernance mondiale, les migrations et l’avenir du multiculturalisme, l’avenir de l’euro, l’initiative “One Belt One Road”, les enjeux stratégiques de l’Europe et le problème de la Corée du Nord.