Le président ivoirien Alassane Ouattara a décidé de subordonner les déplacements à l’étranger de ses ministres et autres présidents d’Institutions publiques à une autorisation préalable. Une décision qui intervient à moins d’un an de l’élection présidentielle.
Le Chef de l’État a pris une mesure restrictive vis-à-vis de ses ministres et des Présidents des grandes Institutions de la République, selon Jeune Afrique. Ces personnalités susmentionnées sont astreintes à une autorisation expresse avant de quitter le pays.
À défaut, ces personnalités ne pourront sortir du territoire national qu’au sein d’une délégation conduite par le Chef de l’Exécutif, le Vice-président Daniel Kablan Duncan ou le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.
Outre les considérations politiques et sécuritaires, c’est surtout pour empêcher les sorties intempestives et les dépenses s’apparentant à de la gabegie financière au détriment du contribuable ivoirien. À noter que cette mesure prise par le Président Alassane Ouattara court jusqu’à la fin d’année 2019.
Alassane Ouattara était en visite d’État dans la région du Hambol, du 27 au 30 novembre 2019. Au cours de ce déplacement dans le Nord-ivoirien, le président ivoirien a profité de ses adresses aux populations pour se prononcer sur certaines questions d’intérêt national, notamment la probable révision de la Constitution et l’éventualité d’un 3ème mandat au cas où ses congénères Henri Konan Bédié (PDCI) et Laurent Gbagbo (FPI) se portaient également candidats.