Une frappe aérienne américaine a tué 60 terroristes shebabs en Somalie.

L’armée américaine a annoncé avoir conduit en Somalie une frappe contre des islamistes somaliens « Les Shebab ». La frappe a causé la mort d’une trentaine d’individus.

La frappe « n’a pas fait de mort ou de blessé parmi les civils », indique le commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom), repris par les médias occidentaux. D’après cette source, la frappe a eu lieu le 12 octobre dans la région d’Harardhere à plusieurs centaines de kilomètres au nord de la capitale Mogadiscio.

« Nous estimons actuellement que cette frappe aérienne a tué approximativement 60 terroristes », indique l’Africom dans un communiqué.

La frappe aérienne, effectuée « en soutien au gouvernement somalien », est la plus importante conduite par Washington contre les islamistes Shebab, affiliés à Al-Qaïda, depuis celle du 21 novembre 2017, qui a fait 100 victimes présumés « terroristes », selon l’armée. L’objectif des États-Unis et de ses alliés est d’empêcher les Shebabs de s’installer dans des lieux où ils peuvent trouver refuge, précise le communiqué.

La frappe américaine du 12 octobre est intervenue la veille de deux attentats-suicide à Baidoa, dans le sud-ouest de la Somalie, qui ont visé un restaurant et un café, tuant au moins seize personnes.

En septembre, le Pentagone avait déjà annoncé avoir tué 18 combattants shebabs dans une attaque. Les États-Unis soutiennent la lutte contre les shebabs, menée par le gouvernement fédéral somalien et par la force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), présente dans le pays depuis 2007.

Les shebabs ont juré la perte du gouvernement somalien, soutenu par la communauté internationale et par les 20.000 hommes de l’Amisom. Chassés de Mogadiscio en 2011, les shebabs ont ensuite perdu l’essentiel de leurs bastions.
Mais ils contrôlent toujours de vastes zones rurales d’où ils mènent des opérations de guérilla et des attentats suicides, y compris dans la capitale somalienne, contre des cibles gouvernementales, sécuritaires ou civiles.