Le gouvernement d’union nationale libyen (GNA), reconnu par la communauté internationale, a annoncé mercredi la signature d’un nouvel accord de cessez-le-feu entre milices rivales dans la banlieue sud de la capitale Tripoli.
Cet accord, qui avait déjà été précédé d’un arrêt des combats mardi, a été signé par des représentants des villes de Tripoli et de Tarhouna (ouest). Les principales milices impliquées dans les combats sont issues de ces deux villes.
Le texte, ratifié mercredi par le ministre de l’Intérieur Abdessalem Achour, stipule notamment le respect de l’accord signé sous l’égide de l’ONU début septembre et qui n’avait tenu que quelques jours.
Il prévoit également la formation d’une force régulière mixte composée notamment de policiers de Tripoli et Tarhouna pour sécuriser les divers quartiers de la banlieue sud de la capitale, théâtre de combats meurtriers depuis un mois.
Dans un communiqué, le GNA a salué mercredi “le retour au calme” dans ces secteurs touchés par les combats, qui ont fait au moins 117 morts, plus de 400 blessés et plus de 25.000 déplacés, selon un nouveau bilan officiel.
Les combats ont opposé des groupes armés venus des villes de Tarhouna et Misrata (ouest) à des milices tripolitaines opérant en théorie sous l’autorité du GNA, sur fond de lutte d’influence pour contrôler la capitale, ses institutions et les richesses de ce pays plongé dans le chaos depuis des années.