Les chiffres résultant de la compilation des procès-verbaux des bureaux de vote sont incontestables et donnent Macky Sall vainqueur du scrutin présidentiel du 24 février. Les opposants, comme tous les autres citoyens sénégalais sont parfaitement édifiés à ce sujet.
D’abord parce que tous ceux qui ont voté avaient la possibilité d’attendre les opérations de dépouillement et l’affichage, obligatoire, des résultats devant les bureaux de vote. Et, cela sur l’ensemble du territoire national.
Ensuite, tous les états-majors politiques avaient la latitude de compiler les résultats des bureaux de vote, département par département et région par région, pour obtenir les chiffres objectifs issus du scrutin et concernant tout le Sénégal.
Dès lors, la fuite en avant des opposants, dans des déclarations ridicules alléguant de « chiffres qui déboucheraient sur un second tour » est aussi absurde que leur démarche habituelle de chercher à nier l’évidence et de sombrer dans le déni de réalité. Les chiffres comme les faits sont têtus : Macky Sall s’est imposé partout, sauf Touba, Mbacké, Ziguinchor, et le département de Thiès.
Les déficits de ces départements ont été largement compensés et dépassés par les victoires « soviétiques » enregistrées à Fatick(79%), Linguère(73%), Kaffrine(74%), Kaolack(70%), Podor(90%), Matam(90%), Kanel(90%), Nioro(80%), Louga(64%)etc.
Partout ailleurs, sur le territoire national, Macky Sall bat les opposants avec de très confortables marges et les PV officiels le montrent clairement. Aussi, face au mur du réel, les opposants essaient de falsifier les résultats, en présentant des chiffres sortis de leur imagination névrotique. En oubliant que les PV des bureaux de vote sont des documents que détiennent, par devers eux, tous les représentants des candidats. Et donc ceux de BBY.
Le recours à du faux est coutumier à certains opposants qui ont été jugés et condamnés. Il ne faut donc pas s’étonner de cette nouvelle dérive de la part de personnes aux abois qui ont vu toutes leurs manœuvres s’écrouler.
Le soutien de Khalifa Sall à Dakar n’a pas été d’un grand secours car, Idrissa Seck a été laminé à Grand-Yoff, naguère fief de l’ex-maire de Dakar. En vérité, il en a été de même dans toute la capitale, banlieues comprises où Macky Sall a réalisé un véritable tour de force. Grâce au travail de fourmi abattu par sa femme et des responsables politiques de BBY sérieux et rigoureux.
C’est cette donne fondamentale qui a ruiné la stratégie des opposants qui comptaient sur Dakar pour « creuser un écart impossible à combler ». En 2012, Wade est tombé ainsi car il a été très largement distancé à Dakar et par Macky Sall et par Moustapha Niasse et ne pouvait plus combler le déficit.
Macky Sall a évité cet écueil, et cela dès les législatives de 2017, pendant lesquelles BBY avait réussi le tour de force de gagner Dakar. Ceux qui s’étaient engagés sur la liste départementale de Dakar, comme Bamba Fall, Barthélemy Dias, ou le département de Guédiawaye, comme Malick Gakou, ont mordu la poussière.
Il fallait vraiment être stupide pour penser que l’échec retentissant des législatives « allait se transformer en victoire à la présidentielle » ? Les Dakarois sont conscients et conséquents et ont voté pour Macky Sall, l’homme du TER, de l’arène national de lutte, de Dakar Arena, celui qui a vaincu les inondations et les coupures intempestives de courant, qui résout les questions cruciales de l’alimentation en eau de la capitale, de l’éducation des enfants, de la formation professionnelle etc.
Bref le bilan de Macky Sall a fait réélire le candidat Macky Sall. Mais aussi les perspectives radieuses de la phase 2 du PSE (plan Sénégal émergent). La dynamique enclenchée par Macky Sall est porteuse de progrès. Elle a déjà donné des résultats spectaculaires qui ont emporté l’adhésion de l’immense majorité des citoyens.
Des opposants décrédibilisés comme Idrissa Seck et immature comme Sonko n’avaient aucune chance de déstabiliser un candidat avec un tel bilan, doublé d’un homme rigoureux, ouvert et sincère qui a gagné une place enviable dans le gotha des chefs d’État du monde.
Voilà pourquoi, le candidat de BBY a gagné et les résultats officiels vont confirmer cette victoire claire et nette.
Les résultats officiels sont aussi des compilations des résultats des bureaux de vote, des commissions départementales. Ils sont les reflets objectifs d’éléments factuels déjà entre les mains de tous les états-majors politiques. Seulement la commission nationale de recensement des votes a une autorité que n’ont pas les états-majors des candidats. Et le verdict final sera rendu par le Conseil constitutionnel.