L’État gambien a saisi tous les biens de l’ex-dictateur Yahya Jammeh dans le pays. Ses biens mobiliers et immobiliers, ses comptes bancaires etc.
Son ami et complice, l’homme d’affaires libanais, Mohamed Bazzi subit le même sort.
Ces décisions ont été prises à la suite de la remise du rapport de la commission d’enquête qui avait été mise sur pied. Les États-Unis d’Amérique avaient déjà saisi les biens immobiliers du dictateur sur leur sol.
Il faut cependant regretter la lenteur de l’enquête qui a certainement permis à Jammeh, par le biais de ces complices encore nombreux en Gambie, de soustraire une bonne partie de son immense fortune accumulée pendant 22 ans de règne.
À son départ de Gambie, il avait emporté quantité d’objets (voitures de luxe, objets de valeur) et beaucoup d’argent. Ce dictateur sanguinaire est aussi un kleptocrate dont les méfaits ne doivent pas rester impunis.
La CPI n’a pas d’autre option que de poursuivre ce criminel, quelles que soient les « promesses et/ou garanties » données pour le pousser à partir, sans effusion de sang.
Les charniers découverts depuis son départ, témoignent de crimes contre l’humanité qui sont imprescriptibles. Jammeh doit être traduit en justice et, pour ce faire, une campagne mondiale est nécessaire pour amener la Guinée-Équatoriale à le lâcher. Jammeh ne doit être à l’abri nulle part.