Les députés de l’Assemblée nationale sénégalaise ont adopté à l’unanimité, le projet de loi sur le parrainage.

Les députés sénégalais, membres de la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) ont adopté le projet de loi instituant les parrainages pour toutes les élections.

120 députés sur 120 ont voté le texte proposé par le gouvernement, dépassant ainsi largement les 3/5 des suffrages exprimés imposés pour l’adoption de toute loi constitutionnelle.

En effet, après plus de 8 heures de guérilla procédurière dans l’hémicycle, les élus de l’opposition ont fini par quitter la salle. En dehors leur stratégie du pire a lamentablement échoué, les Sénégalais leur ayant tourné le dos et choisi de vaquer à leurs occupations.

Les rares incidents qu’ils ont provoqués ont vite été jugulés par les forces de sécurité.
Désespéré, un membre de l’association : « Y-A-EN-MARRE » du nom usurpé de « Kilifeu » (homme respectable) qui avait promis un brasier social a osé insulter les citoyens sénégalais en les « traitant de lâches pour ne pas être sortis manifester ». Il n’a pas encore compris que son association et lui-même ne représentent rien au Sénégal où des « rappeurs » comme eux sont déconsidérés.

Désormais, ils vont peut- être, se dessiller les yeux et admettre que personne n’a besoin d’eux sur la scène politique nationale. La lutte patriotique contre les dérives de Wade est un épisode qui appartient au passé. Le président Macky Sall et ses alliés y avaient participé aux premières loges et sont soucieux de respecter la démocratie sénégalaise. C’est ce que le peuple a bien compris qui a désavoué ceux qui voulaient brûler le pays ce jour.

Leur échec lamentable montre bien que les opposants ont du souci à se faire car leur rhétorique catastrophiste ne rencontre aucun écho favorable dans l’opinion. Car Macky Sall ne fait courir aucun danger à la démocratie sénégalaise qu’il renforce, au contraire, avec cette nouvelle loi sur les parrainages qui va permettre de rationaliser le système et d’écarter les candidatures fantaisistes.

Le problème est que l’opposition consciente du fait que Macky Sall continue de creuser l’écart dans la course vers 2019, ne sait plus à quel saint se vouer. D’où ses manœuvres grossières qui accouchent toujours d’une souris. Les opposants se paient de mots : lors des législatives, les incantations pleuvaient sur la « cohabitation » et hier ils avaient annoncé un « deuxième 23 juin ».

Nous vous avions dit dans ces colonnes qu’il n’en serait rien. Car ceux qui parlent ne représentent pas grand chose ; ils ont, tous été battus et humiliés le 30 juillet 2017 : Idrissa Seck, Malick Gakou et Abdoul Mbaye ont tous les trois été recalés. Ils ne sont pas députés.

Tandis que la coalition BBY totalisent 127 députés dont 12 élus de la Diaspora. Cette coalition compte un nombre impressionnant d’élus locaux et tient fermement les rênes du pouvoir par la volonté du peuple.

Comment alors espérer soulever ce même peuple contre elle ? Il n’est pas interdit de fantasmer.

L’urgence pour l’opposition serait de penser à son unité et à l’élaboration d’un programme à soumettre aux Sénégalais. Il faut craindre qu’ils n’en soient pas capables. Le bavardages et les incantations sont très faciles. Agir pour convaincre les citoyens l’est beaucoup moins.

Aujourd’hui les opposants ont appris une leçon politique d’action sur le terrain. Ils devraient remercier BBY.