Le président sud-soudanais Salva Kiir et son opposant le chef rebelle Riek Machar signeront officiellement l’accord de paix le 12 septembre. La signature de l’accord doit avoir lieu à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, lors d’un sommet réunissant des dirigeants d’Afrique de l’Est.
L’accord a été négocié pendant des semaines entre les différents belligérants lors de discussions à Khartoum, au Soudan voisin. Il doit mettre fin à la guerre civile ensanglantant le Soudan du Sud depuis cinq ans.
La signature de l’accord doit avoir lieu à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, lors d’un sommet réunissant des dirigeants d’Afrique de l’Est, a indiqué le ministre des Affaires étrangères soudanais Al-Dirdiry Ahmed, cité par l’AFP.
L’accord est le fruit d’un long processus lancé par l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), qui regroupe huit pays dont le Soudan. L’IGAD a lancé la dernière initiative en date censée mettre fin au conflit sud-soudanais.
Le Soudan du Sud, indépendant du Soudan depuis 2011, s’est enfoncé dans une guerre civile fin 2013 quand le président Salva Kiir a accusé son vice-président Riek Machar de fomenter un coup d’État. Ce conflit a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué une crise humanitaire majeure.
MM. Kiir et Machar ont déjà signé plusieurs autres accords, dont un cessez-le-feu permanent et un texte prévoyant le partage du pouvoir. Ils prévoient entre autres le retour de Riek Machar, exilé depuis août 2016, pour occuper le poste de premier vice-président dans un gouvernement d’union nationale. Plusieurs accords de paix ont auparavant été signés entre ces deux dirigeants mais aucun n’a tenu dans la durée.