Le Parlement sénégalais adopte la réforme constitutionnelle, sur la suppression du poste de Premier ministre.

L’Assemblée nationale du Sénégal a voté le projet de loi portant suppression du poste de premier ministre.

Ce fut, à la suite d’une séance marathon qui a duré de 10H à 19H. Comme à son habitude, l’opposition a utilisé toutes sortes d’artifices procédurales pour retarder le vote.

Il s’y ajoute que plus de 100 députés (sur 165) s’étaient inscrits pour prendre la parole, lors du débat général, en présence du nouveau ministre de la justice, Me Malick Sall. Ce dernier s’est révélé au grand public par sa maitrise et son franc parler. Il a cependant su rester ferme jusqu’au bout.

Comme d’habitude le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse a dirigé les débats avec la rigueur indispensable, en s’appuyant sur le Règlement Intérieur.

Dans l’ensemble, l’hémicycle n’a pas connu de débordement majeur et le vote s’est déroulé dans le calme. En dehors de l’Assemblée, il ne s’est rien passé du tout.

Les manifestations populaires dont rêvait l’opposition n’ont pas eu lieu et deux membres de la société civile qui ont essayé de troubler l’ordre public, ont été vite arrêtés par les forces de l’ordre.

Au moment où ces lignes sont écrites, les députés sont entrain de quitter la place Soweto, lieu où se trouve l’Assemblée nationale du Sénégal.

Il faut signaler que les députés de l’opposition Ousmane Sonko et Issa Sall ont brillé par leur absence. C’est une énième tentative de l’opposition de mobiliser l’opinion qui a fait pschitt. Parce qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un chat.

Le régime politique sénégalais est un régime présidentiel et la suppression du poste de premier ministre ne fait qu’éclairer le débat. Le président Macky Sall a le courage de se mettre en première ligne, pour imprimer le FAST TRACK à son nouveau mandat
Maintenant, il a les coudées franches.