La république de Gambie qui accueillera prochainement le sommet de l’Organisation pour la Coopération islamique (OCI), a déposé hier une plainte contre le gouvernement de la Birmanie et son armée pour commission d’actes de génocides et de crimes de guerre contre les Rohingyas.
Cette minorité musulmane longtemps persécutée dans leur propre pays par le gouvernement et l’armée de la Birmanie et les moines extrémistes bouddhistes.
Paradoxalement, Mme Aung San Suu Kyi qui dirige le gouvernement auteur des exactions à l’égard de la minorité musulmane des Rohingyas, est lauréate du fameux Prix Nobel de la Paix !
Mme Aung San Suu Kyi, le commandant en chef de l’armée Min Aung Hlaing et certains moines bouddhistes sont les grands responsables des tueries, viols des femmes et épuration ethnique dont la minorité Rohingya est victime. Dépossédés de leur citoyenneté birmane par la loi de 1982, les Rohingyas sont considérés comme des étrangers dans leur pays d’origine qu’est la Birmanie.
Pourtant, les Nations unies avaient déjà qualifié, dans un rapport, ce qui se passe contre les Rohingyas comme “ le plus grave génocide des temps modernes “. La procureur générale de la CPI Fatou Bensaouda avait déclaré que des enquêtes préliminaire allaient être déclenchées pour une éventuelle inculpation des coupables.
L’agence Reuters et l’ONG Amnesty international ont mené des enquêtes qui établissent la culpabilité de plusieurs chefs de l’armée, Mme Aung San Suu Kyi ainsi certains moines bouddhistes.
Espérons que la plainte de la Gambie puisse réveiller la conscience humaine afin que le loi scélérate de 1982 soit définitivement abolie afin que les Rohingyas, dont 80% vivent aujourd’hui hors de leur pays, puissent être enfin rétablis dans leurs droits légitimes.