Pendant que les États-Unis de Donald Trump se retiraient de l’accord sur le nucléaire en imposant de sévères sanctions économiques contre l’Iran, l’Europe et la France en particulier, tentait une médiation qui pourrait ramener le pays des mollahs dans le concert des nations. Las d’attendre, l’Iran soupçonne la France de complicité, à défaut d’être naïve !
Le guide suprême de la révolution Ali Khamenei a fait une sortie au vitriol pour dire que : “ Le président français qui prétend qu’une rencontre pourrait résoudre tous les problèmes entre Téhéran et l’Amérique, est, soit naïf, soit complice des États-Unis “.
Lors du sommet de Biarritz en août dernier, le Président français M.Macron avait annoncé qu’il y aurait bientôt une rencontre entre le président iranien Rohani et son homologue américain Trump, pour discuter du problème nucléaire.
En 2018, Donald Trump avait décidé du retrait de son pays de l’accord nucléaire, tout en imposant des sanctions économiques à l’Iran, lesquelles se corsent en crescendo, de jour en jour.
De son côté, l’Iran avait menacé de revenir sur ses engagements en poursuivant son programme d’enrichissement de l’uranium, ce qui complique davantage la situation et approfondit le fossé qui le sépare des États-Unis d’Amérique.
Afrique Confidentielle avait évoqué dans une de ses précédentes éditions, la perte d’influence de l’Iran au niveau du Moyen-Orient notamment en Syrie, en Irak et au Liban. En effet, dans chacun de ces pays, le clergé chiite jouissait d’une grande notoriété jusqu’à une période récente. Aujourd’hui, ce clergé essuie des tirs groupés de la part des populations qui expriment ainsi leur ras-le-bol, face à un expansionnisme iranien polico-religieux.
En tout état de cause, les piques du guide suprême à l’égard d’Emmanuel Macron, risquent d’aggraver dangereusement l’isolement de Téhéran sur la scène internationale.