Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.

Ce samedi se tiennent les élections sénatoriales en Côte d’Ivoire. Le pays va ainsi renouer avec les joutes électorales et il faut s’en féliciter.

Le chemin des urnes est toujours préférable à la critique des armes. Les Ivoiriens ont déjà payé le prix fort et devraient, tous, se mobiliser pour renforcer l’unité nationale mise à rude épreuve à la suite des évènements sanglants qui ont marqué la chute du clan Gbagbo.

Le pays continue de panser ses plaies et toutes les actions allant dans le sens de la consolidation de la paix sociale sont à magnifier.

À cet égard les retrouvailles entre Guillaume Soro et ses anciens camarades de la FESCI(fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) ouvrent des perspectives positives qui pourraient irriguer tout l’espace politique national.

Et ce d’autant que le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a su trouver les mots justes pour répondre à l’invitation de ses camarades, ceux avec qui il a écrit des pages historiques du mouvement estudiantin ivoirien.

Il a tendu la main à tout le monde avec sincérité et respect, y compris Charles Blé Goudé actuellement traduit devant la cour pénale internationale (CPI) à la Haye.
Comme il l’avait déjà fait vis à vis du président Laurent Gbagbo, lui aussi en procès à la CPI.

À l’évidence le président Soro reste fidèle à une ligne de conduite patriotique d’ouverture et donc de réconciliation nationale. Ainsi il agit en homme d’Etat pour qui importe, d’abord et avant tout, l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne.

Il faut certes vivre avec les vicissitudes du passé ; mais il faut penser à l’avenir des enfants de la Côte d’Ivoire et donc à l’impératif de leur assurer calme et sécurité pour étudier et se former. Pour demain tenir les rênes du pays avec des mains expertes.

Le jeune président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro est cependant un quadra qui a de l’expérience à revendre. Parce qu’il s’est engagé très tôt, à l’âge de l’adolescence.
Il a une maturité exceptionnelle qui transpire dans sa démarche politique.

C’est pour quoi il est incontournable comme acteur politique de premier plan à qui les présidents Bédié et Ouattara font confiance. Parce qu’il est aussi un homme courageux qui a su dire non à Gbagbo pour choisir la démocratie.

Guillaume Soro est crédible parce qu’il a su poser, pendant les heures chaudes, des actes qui ont bâti sa légende. Aujourd’hui, il joue le rassemblement en toute connaissance de cause car c’est ce dont a besoin son pays. Ses aînés en ont aussi conscience et sont admiratifs.

Sur le plan international, Soro, président de la Région Afrique de l’Assemblée parlementaire de la francophonie(APF) incarne un leadership respectueux et efficace. Au niveau des parlements africains en général il jouit aussi d’un capital sympathie remarquable.

En ces moments décisifs où la Côte d’Ivoire est encore à la croisée des chemins, avec en ligne de mire les élections présidentielles de 2020, Guillaume Soro reste au cœur du jeu politique. Et joue la bonne carte du rassemblement citoyen.